Roller-Hockey : les Hocklines dégustent du Kroko

En déplacement à Nîmes, les Hocklines de Toulouse remportent leur première victoire.
Moins de 20 secondes après le premier but de l’adversaire nîmois, l’attaquant Mathieu Babonneau trompe la défense et revient au score. Absent depuis la reprise, le toulousain se lance avec succès dans la compétition en même temps qu’il sonne le réveil des Hocklines. Samedi soir à Nîmes, l’équipe de roller-hockey toulousaine remporte sa première victoire dans le Championnat N1 par 8 buts à 6.
« Une famille » retrouvée.
Repu, le coach Jonathan Ostré résume : « Comme l’an passé, il aura fallu deux défaites avant que l’équipe ne trouve ses marques. Je ne veux pas trop m’avancer, mais je pense que le jeu développé face à Nîmes sera durable. »
Durant une première mi-temps au score sans appel (6 à 1 pour Toulouse), les Hocklines confisqueront le terrain, perçant les cages adverses à six reprises en quelques dix minutes. Avec pour la première fois de la saison un effectif complet quasiment retrouvé, Toulouse domine solidement, corrige ses erreurs, mise sur la solidarité du groupe. « Une famille » déclare Jonathan Ostré. « Lorsqu’un de nous fait une erreur, il trouve toujours quelqu’un derrière pour la rattraper. À se demander pourquoi nous ne jouons pas comme ça depuis le début… ». Malgré tout, Toulouse relâche son attention en fin de première période, montrant aux Nîmois qu’ils peuvent conserver l’espoir de remonter au score.
Les krokos montrent les crocs.
Champion de France N2 de la dernière saison, Nîmes s’appuie sur des joueurs expérimentés mais peu habitués à évoluer ensemble. Défaits contre l’actuel leader Nice pour leur premier match, mais vainqueur face à Saint Médard, les promus Krokos ne tiennent pas à faire de la figuration et montrent les crocs à la sortie du vestiaire. Les Hocklines, eux, se mettent en danger et encaissent 5 buts lors de la deuxième mi-temps, dont deux sur des supériorités nîmoises.
Dans les dix dernières minutes, alors que les Hocklines ne mènent plus que 6 à 4, Jonathan Ostré tente le coup de poker : il sort le premier gardien Raphaël Vincent, sur les capacités duquel les joueurs tendent trop à se reposer, pour mettre en place Benoît Paiement qui dispute alors son premier match. Il fallait oser, mais la tactique s’avère payante. Si Nîmes trouve à nouveau le chemin des cages, Toulouse n’en renforce pas moins sa défense autour de son gardien et assoit sa domination dans les dernières minutes. Bilan 8 à 6 et une équipe Toulousaine qui renoue incontestablement avec le succès.
Nîmes : 6
Toulouse : 8
Pour Nîmes : buts à 2,39 mn (C. Gastaud), 30,35 (C. Gastaud), 36,30 (A. Morice, assist L. Moreau), 40,47 (O. Oriol), 41,29 (O.Oriol), 47,19 (T. Mikou)
Pour Toulouse : buts à 2,59 mn (M. Babonneau), 4,51 (J. Ostré), 11,57 (A. Gournay), 12,39 (S. Descamps), 14,08 (J. Ostré assist Y. Bonnegarde), 15,34 (K. Bonnegarde assist Y. Bonnegarde), 44,08 (N. Ioualalen), 49,14 (P.H. Dumas assist J. Ostré)

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