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Sémantique, business et récompenses

Publié le 02 novembre 2009 par Antoinehl

Sémantique 2.0
Le Figaro nous apprend ce matin que le ministre de la culture est embêté. Il veut lancer un site internet.
Le seul problème est lié à sa dénomination. En effet, la Commission générale de terminologie et de néologie recommande de ne pas employer «blog», mais «bloc-notes» ou en abrégé «bloc», moins dans l’air du temps.

La rédaction de Blogalore pense à changer le nom du site, pour Blocalore ou Notealore. Nous vous tiendrons au courant et, pour patienter, allez faire un tour sur le site très 2.0 du site de cette commission ici.

Business visa & IFA
Une mesure de rétorsion provoque une certaine panique parmi les expatriés; elle vise à interdire les visa Business pour ceux qui travaillent ici, même en mission.
Au départ cette décision visait les Chinois dont le pays avait changé les règles d’obtention de visa pour les frontaliers Indiens. Dans les méandres de l’administration la mesure s’est vu appliquée à tous les étrangers..
Les détenteurs de visa B avaient jusqu’au 31 octobre pour partir du pays et je connais des gens dans l’entreprise desquels les policiers ont fait ce qu’on appelle une descente musclée pour convoquer les réfractaires au commissariat.

Comment traite-t-on les Indiens qui viennent investir en France ?
Une réponse ce weekend, si tout se passe bien je serai présent, en marge du World Economic Forum à Delhi, à une rencontre entre des bloggers  (pardon, les detenteurs de blocs note) “influenceurs” en Inde et le président de l’Invest in France Agency, David Appia.
L’agence a pour mission d’accompagner les investisseurs étrangers en France.
Connaissant le thème du WEF cette année “India’s Next Generation of Growth”, la conversation s’annonce passionnante.
Plus d’info on espère ce weekend, j’attends des infos de nos amis d’Ogilvy PR, qui brillament, de Paris et en collaboration avec le bureau de Bombay, organisent cette rencontre.
Vous pourrez me suivre sur Twitter @antoinehl et sur le blog.

Dix roupies par jour
Cela représente un peu plus de quatorze centimes d’euro et c’est ce qu’a décidé d’offrir à ses élèves l’école de filles Pardada Pardadi Educational Society. Dix roupies pour chaque jour de présence à l’école. Une fois l’examen final, les fonds sont débloqués en cas de mariage.
Pour une fille qui effectue tout son parcours scolaire, la somme représente 30 000 roupies, pas loin de 500 euros. Une petite fortune dans certains villages, qui pourra permettre à la jeune fille d’être plus indépendante des pressions familiales.
Plus d’info ici.
A comparer cette initiative qui fait la part belle à l’individu, avec celle des 10 000 euros promis à quelques classes françaises en cas de présence régulière des élèves mais dans une optique de communauté d’interêt.


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