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Gilles Cohen-Solal pourfend le Goncourt et Saint-Germain

Par Actualitté
Il ne manque pas de franc-parler, le père Gilles, qui vient de faire trois petits tours dans la foire aux prix littéraires. Alors que seul le Fémina manque encore à l'appel (le 9 novembre prochain, patience), la plupart des grosses récompenses sont tombées. À l'exception du Virilo, qui nous a promis une paire de ciseaux à moustaches...
Et notre Gilles national, comme un seul homme, confirme les propos d'Héloïse d'Ormesson, qui partage sa maison d'édition. Selon elle, « les prix d'automne font partie des objectifs des seuls grands éditeurs, tels que Gallimard, Le Seuil ou Grasset. Toute leur politique ; et notamment le choix des livres à paraître au moment de la rentrée littéraire ; est décidée en fonction des chances de tel ou tel ouvrage d'obtenir un prix. ». (France Soir)
Gilles Cohen-Solal pourfend le Goncourt et Saint-GermainMais Gilles, c'est monsieur Propre Plus. Si Delphine de Vigan n'a pas eu le Goncourt, estime-t-il, c'est qu'elle publie chez Lattès, maison qui a à son catalogue Dan Brown, futur succès de librairie auquel on peut s'attendre. Jalousie et envies à foison, donc. En outre, elle est publiée par Isabelle Laffont, dont le père gratifia l'édition de cette phrase « L'hydre GalliGrasseuil ». (Nouvel Obs)
« Donc pour des raisons d'envie, de snobisme et pour tout dire de rancunes aussi basses que connes exit Delphine pour le Goncourt (ce que je regrette avec Jorge Semprun). » Et nous nous associons à toi, Gilles, dans cette dénonciation : Delphine, on t'aime, tu le méritais ! Enfin, Toussain aussi, mais il aura obtenu le Décembre.
Et quid des départs de l'édition, qui quitte Saint-Germain-des Près ? Gilles tranche : « Tant mieux pour l'ouverture de l'édition sur le monde et tant pis pour Saint-Germain ! » Car le monde germanopratin n'est plus ce qu'il était. Pour preuve :
Il y a bien longtemps que la fripe a remplacé Le Divan et cela me semble beaucoup plus grave que le fait d'exiler par delà le périphérique quelques individus qui donnent comme définition de l'édition : « Chaque livre doit être un centre de profit ». Tu m'excuseras, mais au moins maintenant, au Flore*, nous ne resterons qu'entre mécènes, pseudo-seigneurs d'un autre temps, mais en aucun cas « saigneurs modernes » !
*Café du prix éponyme...

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