L'Ogre

L’Ogre. 3 Miam sur 5.

Table testée en octobre 2009.

Quand les poêlées de girolles, la bavette à l’échalote ou les poireaux vinaigrette commencent à prendre le dessus sur les cartes des bistrots, c’est que les frimas ne sont pas loin. En jetant un œil à l’ardoise de cet Ogre installé en lieu et place d’un restaurant de chaîne, on se doute que dans quelques semaines, la blanquette de veau à l’ancienne et le bœuf Bourguignon feront leur apparition complétant ainsi le tableau des nourritures hivernales. En attendant, on jette son dévolu sur une cuisine qui fait la part belle aux grands classiques bistrotiers agrémentés d’une poignée de vins judicieusement piochée dans la case vins naturels et/ou bio comme l’Atypique de Reynald Heaulé, les cuvées Dilettante et Galichets du couple Breton à Bourgueil ou le Brouilly de chez Lapalu. « Et avec ça, qu’est-ce qu’on mange et dans quel format ? » nous susurre l’un des trois associés. Chez l’Ogre, une bonne partie des plats se commande en fonction de votre appétit. Un œuf mayo servi avec une généreuse mayonnaise montée avec de la moutarde à l’ancienne que l’on sauce allègrement avec un pain signé Poujauran. A suivre, un boudin noir quelque peu éclaté à la cuisson mais qu’importe, il fait encore bonne figure en compagnie d’une purée. De son côté, l’andouillette a de l’allure et le pavé de cœur de rumsteck ravira le plus carnassier d’entre vous. En revanche, côté desserts, les tartes Tatin, crèmes brûlées et consorts ne sont pas à la hauteur. En même temps, après un os à moelle taille XL et une noix de veau, qui a encore de la place pour une mousse au chocolat ?

1, avenue de Versailles. 16e. Tél. : 01 45 27 93 40. Formule : 18 € (au déjeuner). Carte : de 20 à 40 €. Fermé samedi midi et dimanche. RER C : Kennedy Radio France.