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À Brive, Mitterrand ne renie rien de sa Mauvaise vie

Par Actualitté
Mais qu'a-t-il donc fait pour que l'on s'acharne ? Et qu'avait-il besoin de revenir encore sur son bouquin, La mauvaise vie, Frédéric Mitterrand ? Alors qu'il était en Corrèze, le ministre de la Culture a fait trois petits tours à la Foire du livre de Brive, où Jacques Chirac avait organisé une dédicace de son livre. Bonhomme, le président de la République... Presque à dimension humaine.
À Brive, Mitterrand ne renie rien de sa Mauvaise vie
Enfin. Durant une conversation avec Laure Adler, journaliste, auteure et président du Salon, le ministre s'est entretenu au sujet de sa bibliothèque idéale, et forcément, a glissé sur son livre : « J'ai écrit ce livre à une époque où je n'avais pas de responsabilités, donc où je n'avais pas commencé à trahir l'esprit de la démarche, où la part du rêve et du réel se mêlaient. Ensuite, ce qui s'est passé ne relève pas de moi, j'y suis étranger. Je suis innocent de ce qui arrive. Je ne me sens coupable de rien. »
Forcément... Mais surtout : « Je ne renie rien. Je ne peux pas renier un livre qui me tient à coeur. » Qu'il lui tienne à coeur, grand bien lui en fasse : nous avions été passablement écoeurés par l'attitude de Marine Le Pen qui avait tenté de discréditer le ministre en plein feu de l'affaire Polanski. « Qu'est-ce qu'on peut dire aux délinquants sexuels quand Frédéric Mitterrand est encore ministre de la Culture ? », interrogeait-elle dans un acte d'amalgame classique du FN, brandissant un ouvrage qu'elle possédait bien chez elle.
Si, si. La preuve.
Mais pourquoi revenir encore sur le sujet, alors qu'il n'y a pas forcément de raison de l'alimenter encore ? Néanmoins, Frédéric Mitterrand reconnaît qu'un tel comportement « puisse sembler gênant et dérangeant ». Le ministre avait dû à plusieurs reprises se défendre et monter au créneau contre des accusations parfois à peine dissimulées de pédophilie.

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