Les blondes comptent pas pour des prunes par Orange Mécanique

Après le "cranté", je reviens avec mes considérations capillaires...
Les cheveux ne seraient-ils pas importants voir essentiels dans l'allure générale d'une femme ? Prenons l'actrice de Gossip Girl, Blake Lively, sans sa chevelure blonde et soyeuse, serait-elle aussi waouhhhh ?

Avant d'ouvrir le dernier numéro du magazine Elle, je pensais en scrutant Sophie Marceau sur la couverture, que j'adorerais avoir la même coupe !
Et en effet dans les pages beautés du même support, un sujet a également retenu mon attention ; Joue-la comme une star. Des pages faites pour moi, pour me lancer ? Car en effet quand une coupe est bien portée, j'ai toujours envie d'avoir la même. Même si finalement je reste aux cheveux longs et châtains. Il y a des variantes bien sûr, plus ou moins longs, voir mi-longs (si, si, j'ai osé !), et avec ou sans frange, plus ou moins longue.
Pourtant ma dernière lubie est d'être blonde ! Je constate que malgré les blagues lourdes sur les blondes, elles restent iconiques, sûrement par la rareté de la couleur naturelle.
Qui n'a pas eu envie à un moment de tenter le blond Marylin ou le fameux "balayage californien", il parait que ça adoucit le visage. Ce sont les coiffeurs qui le disent...

En revanche il vaut mieux la jouer fine, et aller "fissa" voir un spécialiste de la blonde attitude, du type Dessange. Car nombre de copines sont sorties jaune "pipi", ou le sont devenues en quelques jours.
Peut-être que tous ces rêves de blondeur sont liés à l'enfance, car la Barbie ne fut longtemps que blonde... Et que dans l'inconscient collectif les anges sont blonds.

Il y aurait même des statistiques très sérieuses révélant l'attirance inconsciente des hommes pour les blondes. Même quand leur préférence irait vers la copine brune, la blonde attirerait d'abord les regards. A prouver...
Ce qu'on a également essayer de nous inculquer depuis toujours, c'est l'image de la blonde idiote, dans la pub et au cinéma. Un film poussera les stéréotypes très loin, mettant en scène une blonde naïve et intéressée par les hommes riches et les diamants, et une brune à la répartie bien aiguisée, tombant toujours amoureuse d'hommes honnêtes mais peu fortunés. Je fais bien allusion aux Hommes préfèrent les blondes. Misogynie environnante des années 50 ?
Je pense que la fadeur n'a pas de couleur, la vénalité et la bêtise non plus.

Cependant, car je m'égare, passerai-je le pas sur ma p'tite tête ? Sur laquelle de ces nuances craquerai-je ?