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Dominique Strauss-Kahn ferait-il un bon Président français ?

Publié le 12 novembre 2009 par Sylvainrakotoarison

(dépêches)
Dominique Strauss-Kahn ferait-il un bon Président français ?
A LIRE :
TROIS SONDAGES A PROPOS DE DSK ET DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE
http://rakotoarison.over-blog.com/article-doc-39057387.html

http://www.leparisien.fr/une/strauss-kahn-doit-encore-12-11-2009-708109.php
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Strauss-Kahn doit encore
  15 réactions | RéagirEric Hacquemand et Henri Vernet | 12.11.2009, 07h00
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IL SE MONTRE PEU, se tient loin de la vie agitée du PS et se garde bien de toute petite phrase polémique . Et, pourtant, Dominique Strauss-Kahn est omniprésent dans la vie politique, au point d’apparaître comme le « sauveur » possible de la gauche en vue de 2012. La semaine dernière, un sondage CSA le donnait vainqueur face à Sarkozy au second tour alors que, selon la même enquête, les autres prétendants socialistes ­ Aubry, Delanoë et Royal ­ seraient battus par l’actuel président.
Selon notre sondage CSA aujourd’hui, DSK possède des atouts solides : les Français le jugent compétent, sympathique et apprécient sa stature internationale. Paradoxe, il plaît davantage aux sympathisants de droite qu’à ceux de gauche ! « C’est dû au fait qu’il ait accepté sa mission à la tête du FMI et ne soit pas en conflit avec Nicolas Sarkozy », explique Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA-Opinion. Les Français le jugent d’ailleurs plus proche du pragmatrique Tony Blair (29 % selon CSA) que de Martine Aubry (27 %). Sur fond de crise économique mondiale, son rôle de grand régulateur traitant d’égal à égal avec les chefs d’Etat pourrait l’aider en 2012.
Le rêve... d’Anne Mais, voilà, il faudrait d’abord qu’une campagne ardue tente vraiment le candidat malheureux aux primaires du PS en 2006 et qu’il abandonne à Washington le job de fonctionnaire le mieux payé du monde (500 000 $ annuels, environ 332 500 €). Il faudrait ensuite qu’il réussisse à convaincre le pays qu’il a un projet… et qu’il ferait un bon président : seuls 34 % des Français le pensent, tandis que 49 % en doutent. « Normal, nuance Lévy : il ne donne aucun signe d’un éventuel retour, ne s’exprime ni sur un projet ni sur la gestion du pays par Sarkozy. » Il est loin des « chikayas » des socialistes et profite des difficultés du chef de l’Etat. Du coup, il y a bien un emballement en faveur de DSK... Et puis, ne dit-on pas que son épouse Anne Sinclair, l’ex-vedette de TF 1, rêve d’un grand retour à Paris ?
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http://www.leparisien.fr/politique/34-des-francais-voient-dsk-president-11-11-2009-707933.php
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34 % des Français voient DSK président
  59 réactions | RéagirO.B. | 11.11.2009, 20h18 | Mise à jour : 21h10
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Porté par des récents sondages favorables, Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, est-il réellement l'homme providentiel de la gauche pour 2012 ? C'est la question que se pose Le Parisien/Aujourd'hui en France, par le biais d'un sondage CSA (*) à paraître demain jeudi.
Et alors qu'une précédente enquête d'opinion (menée par le même sondeur) donnait DSK battant Nicolas Sarkozy au second tour de la prochaine présidentielle  (51 % des voix, contre 49),les résultats de cette nouvelle étude montrent néanmoins que le chemin reste encore long.
A la question «Diriez-vous que DSK ferait un bon président de la République ?», seulement 34¨% des Français interrogés pensent en effet que ce qualificatif s'applique bien, contre 49 % qui jugent le contraire. Même tendance lorsqu'on leur demande s'ils pensent qu'il est capable de réformer le pays : 33 % estiment que oui, alors qu'ils sont 47 % à ne pas être d'accord. Une tendance partagée aussi bien par les sympathisants de gauche que de droite
En  revanche, quand il s'agit d'évoquer ses compétences et sa stature internationnale, la tendance est largement positive (63 %). Par ailleurs, 57 % des sondés le trouvent sympathique (contre 28 % d'avis défavorables) et 56 % sont d'accord pour dire qu'il a le sens de l'Etat (contre 26 %).
(*)Sondage exclusif CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France réalisé les 9 et 10 novembre 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 950 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
 
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http://www.leparisien.fr/politique/sondage-dsk-peut-il-sauver-la-gauche-11-11-2009-707933.php
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Sondage : DSK peut-il sauver la gauche ?
  59 réactions | RéagirO.B. | 11.11.2009, 20h18 | Mise à jour : 21h54
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Porté par des récents sondages favorables, Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, est-il réellement l'homme providentiel de la gauche pour 2012 ? C'est la question que se pose Le Parisien/Aujourd'hui en France, par le biais d'un sondage CSA (*) à paraître demain jeudi.
Et alors qu'une précédente enquête d'opinion (menée par le même sondeur) donnait DSK battant Nicolas Sarkozy au second tour de la prochaine présidentielle  (51 % des voix, contre 49),les résultats de cette nouvelle étude montrent néanmoins que le chemin reste encore long.
A la question «Diriez-vous que DSK ferait un bon président de la République ?», seulement 34¨% des Français interrogés pensent en effet que ce qualificatif s'applique bien, contre 49 % qui jugent le contraire. Même tendance lorsqu'on leur demande s'ils pensent qu'il est capable de réformer le pays : 33 % estiment que oui, alors qu'ils sont 47 % à ne pas être d'accord. Une tendance partagée aussi bien par les sympathisants de gauche que de droite
En  revanche, quand il s'agit d'évoquer ses compétences et sa stature internationnale, la tendance est largement positive (63 %). Par ailleurs, 57 % des sondés le trouvent sympathique (contre 28 % d'avis défavorables) et 56 % sont d'accord pour dire qu'il a le sens de l'Etat (contre 26 %).
(*)Sondage exclusif CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France réalisé les 9 et 10 novembre 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 950 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
 
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http://www.leparisien.fr/abo-politique/son-interview-televisee-a-plutot-convaincu-25-09-2009-651016.php
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/porte-par-des-sondages-strauss-kahn-conforte-comme-recours-possible-d-un-ps-divise-07-11-2009-703323.php
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Porté par des sondages, Strauss Kahn conforté comme recours possible d'un PS divisé
  1 réaction | Réagir07.11.2009, 08h33
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Porté par des sondages favorables, Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, pourrait apparaître en 2012 comme le "sauveur" d'un PS qui se cherche, au risque de perdre son aura s'il devait replonger dans le chaudron de la politique hexagonale.
Pour la première fois, une enquête d'opinion a donné vendredi DSK battant Nicolas Sarkozy avec 51% d'intentions de vote. Dans les autres cas, le président l'emporte: 53% face à Martine Aubry ou Bertrand Delanoë, 55% face à Ségolène Royal.
Déjà en juillet, l'ancien ministre socialiste de l'Economie, 60 ans, arrivait en tête du palmarès Ifop-Paris/Match, à égalité avec l'ex-chef de l'Etat Jacques Chirac et battant tous ses potentiels rivaux socialistes.
Candidat malheureux à l'investiture du PS en 2006, DSK a toujours refusé de se prononcer sur un éventuel retour, arguant de son devoir de réserve comme directeur général du Fonds monétaire international.
Mais depuis son arrivée à Washington, il a fait quelques apparitions à Paris: en janvier 2008 lors d'un forum du PS, retrouvant ses amis lors d'un déjeuner ou, en octobre, pour les noces d'un de ses lieutenants, Jean-Christophe Cambadélis.
Interrogé par l'AFP, ce dernier, membre de la direction du parti, "s'abstient de tout commentaire".
Cependant, certains fidèles tentent de reconstituer un courant strauss-kahnien qui avait éclaté après le départ de leur chef.
L'un d'eux, sous couvert de l'anonymat, raconte comment DSK leur a exprimé sa volonté de les voir se "réconcilier". Le député Pierre Moscovici vient cependant de souligner qu'il n'était plus un "lieutenant" du leader PS.
Autre recommandation de DSK: "tout faire" pour différer à l'automne 2011 les primaires PS, ce qui lui permettrait de concourir.
Ainsi, il abrégerait au minimum son mandat au FMI, qui court jusqu'en 2012.
Au PS, on se "réjouit" que, pour la première fois dans des intentions de vote, un candidat de gauche batte Nicolas Sarkozy, mais on se garde bien de commenter l'hypothèse DSK.
"La gauche progresse, la droite recule. C'est vrai dans les sondages, c'est vrai dans l'opinion. C'est une tendance qui ne peut que réjouir les socialistes", commente pour l'AFP le porte-parole Benoît Hamon.
"On voit bien que l'élection présidentielle de 2012 est loin d'être jouée!", lance Claude Bartolone, proche de la première secrétaire Martine Aubry, qui pourrait aussi se lancer. "Les socialistes auraient tort de rentrer dans une personnalisation", assure le député.
Pour le politologue Stéphane Rozès, DSK "profite d'un syndrome romantique identique à celui de Jacques Delors lorsqu'il était à Bruxelles" président de la Commission européenne, avant de jeter l'éponge pour la présidentielle de 1995.
Mais, avertit le président de CAP (Conseil, analyses et perspectives), un "investissement sur la scène nationale" risquerait de le faire replonger "dans les vicissitudes de la situation nationale, mais aussi les chicayas du parti socialiste, ce qu'il redoute".
"La crise interne du PS est telle qu'ils sont à la recherche de n'importe quel type de sauveur", assure M. Rozès pour qui les primaires élargies pourraient bénéficier à ce porte-drapeau de la social-démocratie en séduisant au-delà du PS.
A droite, certains s'en inquiètent. "Il a ses chances", commente un ministre, "son discours économique sera difficilement attaquable" au retour de Washington où Nicolas Sarkozy s'était employé à l'envoyer.
http://www.leparisien.fr/politique/dsk-parmi-les-siens-16-10-2009-676410.php
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Gauche
DSK parmi les siens
  | RéagirEric Hacquemand | 16.10.2009, 07h00
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Dominique Strauss-Kahn est « ravi » d’être en France. Hier, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a fait un petit crochet par Paris, où il assistait en qualité de témoin au mariage de son plus fidèle lieutenant, le député du XIXe arrondissement Jean-Christophe Cambadélis avec une jeune femme adhérente du PS.
Un événement, car chaque déplacement en France de DSK, très populaire si on en croit les sondages, alimente les spéculations sur son éventuel retour pour l’élection présidentielle de 2012.
Surveillé de très près
A 18 heures, la mairie du XIXe s’est transformée en fort Chabrol. « Dominique ne veut pas d’image… » indique son entourage. DSK se sait surveillé de très près par le FMI lorsqu’il est sur le sol français et, de surcroît, quand c’est à l’invitation d’un socialiste…
Toute la famille du PS (ou presque) est là pour cet événement mi-politique mi-mondain. La première secrétaire, Martine Aubry, est arrivée la première dans un strict ensemble noir. « C’est une rencontre entre copains et c’est bien que Dominique soit là », lâche Aubry, qui ne peut s’empêcher d’ironiser : « Vous voyez, il y a encore des événements heureux au PS ! » Claude Bartolone, Benoît Hamon, Marylise Lebranchu, Manuel Valls, Guillaume Bachelay qui représente Laurent Fabius… : l’événement attire bien au-delà du cercle des fidèles de DSK.
Arrivé par l’arrière du bâtiment, Strauss-Kahn maugrée en voyant les photographes. Mais dans le hall de la mairie, au moment du cocktail où des youyous se font entendre, DSK et son épouse, Anne Sinclair, ne fuient plus les caméras qui filment à travers les vitres. Et le directeur du FMI de donner aux uns et aux autres des poignées de main… A sa sortie, il a le sourire : « Il y a encore des bons moments dans la vie et je suis ravi d’être au mariage de mon ami Jean-Christophe », lâche-t-il. Un retour définitif en France est-il prévu ? « Je reviendrai à chacun des mariages d’un de nos amis », répond-il en riant, avant de rejoindre le 9 e étage de l’Institut du monde arabe pour le banquet.
http://www.leparisien.fr/politique/de-puissants-reseaux-12-11-2009-708107.php
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De puissants réseaux
  | RéagirE.H. et Ph.M. | 12.11.2009, 07h00
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Lundi 22 juin 2009, un long défilé de berlines crée un embouteillage dans le parc des Buttes-Chaumont. Deux mois après la date de son anniversaire (il est né le 25 avril 1949), DSK réunit ses amis autour d’un grand buffet dans le cadre italien du très prisé pavillon Puebla. Au moment ou l’hôte prend la parole, la musique du « Parrain » se fait malencontreusement entendre… Le Tout-Paris se presse autour de « Dominique et Anne ».
Plus qu’un anniversaire, la garden-party permet au couple de vérifier l’étendue de ses réseaux.
Les réseaux politiques. Le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis est là évidemment. C’est la vigie de DSK au siège du PS. Christophe Borgel, secrétaire national aux élections, et Gilles Finchelstein, délégué général de la Fondation Jean-Jaurès, complètent le dispositif. Le noyau dur des élus de la famille strauss-kahnienne gravite surtout en Ile-de-France : le président de région Jean-Paul Huchon, les députés Jean-Marie Le Guen et Sandrine Mazetier ou, à l’Hôtel de Ville de Paris, Marie-Pierre de la Gontrie.
Les réseaux économiques. Depuis son passage au ministère de l’Industrie en 1991, puis à la tête du Cercle de l’Industrie (fondé en 1994) et enfin à Bercy entre 1997 et 1999, Strauss-Kahn s’est constitué un impressionnant carnet d’adresses parmi les patrons du CAC 40. Il est resté en contact avec les anciens de ses cabinets, comme Paul Hermelin (aujourd’hui patron du géant informatique Capgemini), le catholique François Villeroy de Galhau, président du conseil de surveillance de Fortis Banque France, ou Matthieu Pigasse , associé-gérant de la banque Lazare.
Il compte aussi beaucoup d’amis parmi les Gracques, le très sélect club des libéraux de gauche.
Les réseaux internationaux. Directeur général du FMI (ayant rang de chef d’Etat), DSK a considérablement étoffé à Was- hington son réseau international, aussi bien dans le champ politique qu’économique. Il est par exemple proche de Larry Summers , l’un des principaux conseillers économiques d’Obama, et de Timothy Geithner, le secrétaire d’Etat américain au Trésor.
Les réseaux people. Anne Sinclair a largement contribué à tisser les liens entre son mari et les médias. Le 22 juin, les journalistes (Jean-Pierre Elkabbach, Michel Field et des anciens de l’émission « 7 sur 7 »…) côtoyaient des publicitaires, dont le fidèle Stéphane Fouks, l’un des patrons d’Euro RSCG. Quelques intellectuels avaient aussi fait le déplacement : malgré son inclination pour Ségolène Royal, le très médiatique Bernard-Henri Lévy et sa femme Arielle Dombasle n’ont pas manqué le rendez-vous. Tout comme l’écrivain Dan Franck.
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http://www.leparisien.fr/politique/les-conditions-d-un-retour-12-11-2009-708105.php
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Les conditions d’un retour
  | RéagirEric Hacquemand et Philippe Martinat | 12.11.2009, 07h00
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Tous les stratèges politiques ne parlent plus que de ça : l’éventuel retour de DSK sur la scène nationale à l’occasion de la présidentielle de 2012. A gauche comme à droite, on scrute les sondages, on pèse le pour et le contre pour tenter de percer les intentions de l’actuel patron du FMI.
Ira, ira pas ?
C’est bien sûr la question clé.
Pour l’heure, le directeur général du FMI entretient soigneusement le mystère sur ses intentions. Et parmi ses amis à Paris, il n’est pas question de mettre la question sur la place publique pour ne pas gêner « le patron ». « C’est l’omerta… » glisse même l’un d’entre eux. La priorité de DSK et l’une des conditions de base de son retour est de réussir à la tête du FMI alors que la crise financière est encore loin d’être définitivement jugulée. Les équipes du FMI et les responsables américains ne toléreraient pas, dans cette période, que DSK coure ouvertement deux lièvres à la fois. Même s’il est sans doute, en son for intérieur, tenté par le « job » de président, Strauss-Kahn se laisse encore du temps pour prendre sa décision. « J’ai décidé de ne pas passer ma vie à me poser cette question », nous répondait-il en mai en marge d’un déplacement en Côte d’Ivoire.
Le cactus de la primaire
Le 1er octobre, les militants socialistes se sont prononcés sur le principe d’une primaire pour désigner leur candidat pour 2012. Pour être investi, DSK, qui avait été battu (ainsi que Fabius) dans la précédente primaire de 2006 remportée par Ségolène Royal, devra donc à nouveau en passer par cette épreuve, qui permettra cette fois-ci aux sympathisants de gauche de s’exprimer. Un scénario que ne repoussent pas les strauss-kahniens. « La primaire peut offrir à Dominique une opportunité de se réimplanter nationalement et lui donner, s’il la gagne, une forte légitimité », indique un de ses proches. Mais ils posent deux conditions : que la primaire ait lieu non pas au premier semestre 2011 mais dans la seconde moitié de l’année (afin de permettre à DSK d’aller presque au bout de son mandat au FMI) et que cette compétition soit « limitée à trois ou quatre candidats sérieux ». « Si c’est pour affronter quinze personnes avec des chausse-trapes à n’en plus finir, il va s’abîmer », estime le député-maire de Grenoble, Michel Destot.
La stratégie de l’opinion
Le scénario idéal : creuser suffisamment l’écart dans les sondages avec les concurrents pour imposer Strauss-Kahn comme « une évidence », selon l’expression de son principal lieutenant, le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis. Si les amis de DSK sont aussi confiants vis-à-vis de la primaire, c’est qu’ils sont persuadés que leur champion marquera des points décisifs dans l’opinion grâce aux sondages, qui le placent dès aujourd’hui en position de favori, devant Delanoë, Aubry et Royal. Gagner la bataille de l’opinion avait permis à Royal de l’emporter en 2006 malgré un PS d’abord rétif, mais qui s’était ensuite docilement aligné sur les sondages. « Cela a démontré que le PS est totalement inféodé à l’opinion », assure un spécialiste proche de DSK.
Le rapprochement avec Fabius
Un signe parmi d’autres. Le 22 juin, Laurent Fabius est présent pour l’anniversaire de Strauss-Kahn. « Ils n’ont pas toujours été très amis, mais ont toujours eu de l’estime l’un pour l’autre, note un strauss-kahnien. Aujourd’hui, le dialogue passe plutôt bien entre eux. » Au point qu’une insistante rumeur fait état d’un pacte entre les deux hommes. Ainsi, lors de la dernière université d’été de La Rochelle, l’ancien Premier ministre plaide en faveur de primaires et d’un calendrier qui laisse « la possibilité à tous les grands candidats de se présenter ». Traduction immédiate : rien ne doit empêcher DSK de concourir. On murmure même qu’on aurait promis à Fabius, en cas de victoire en 2012, le portefeuille des Affaires étrangères. « C’est archifaux, réfute catégoriquement un membre du premier cercle de strauss-kahniens. Ce n’est pas le genre de la maison de conclure ce genre d’accord à deux ans et demi de la présidentielle ».
http://www.leparisien.fr/politique/a-washington-il-a-seduit-12-11-2009-708104.php
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A Washington, il a séduit
Washington (Etats-Unis)
  | RéagirAnne Audbourg | 12.11.2009, 07h00
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A Istanbul, début octobre, alors qu’il terminait un discours dans une université, Dominique Strauss-Kahn avait été la cible d’un lancer de chaussure raté, ponctué d’un « Dehors, voleur du FMI ! ». A Washington, où l’ancien ministre de l’Economie de Lionel Jospin s’est installé avec son épouse Anne Sinclair et touche un salaire d’environ 500 000 $ par an (332 500 €), l’ambiance est plus sereine.
« Strauss-Kahn est le meilleur directeur général que le Fonds monétaire international ait eu depuis des années », estime Mark Weisbrot, codirecteur du Center for Economic and Policy Research, un club de réflexion plutôt critique envers l’institution financière. « Il est perçu comme compétent et efficace, poursuit Weisbrot. Il a levé des centaines de milliards de dollars, a conclu des accords difficiles et s’est assuré la coopération de beaucoup de pays. » Autant de résultats dont DSK pourrait tirer profit sur la scène politique française, selon l’économiste.
Certains parient qu’il va quitter le FMI dès avril 2010
Et ce n’est pas le scandale causé l’année dernière par son aventure extraconjugale avec l’une de ses subordonnées qui changera la donne. « Les gens ont oublié », assure Mark Weisbrot. « C’est la crise économique qui l’a sauvé, juge un autre familier du FMI. On n’allait pas le débarquer au milieu de la tempête. Et, depuis, il a fait ses preuves. »
Avant sa prise de fonction à la tête du FMI, Strauss-Kahn s’était « engagé » à aller au bout de son mandat de cinq ans, qui s’achèvera en novembre 2012. D’après le « Wall Street Journal », cette affirmation laisse « certains sceptiques au siège du FMI, qui parient qu’il quittera son poste dès avril 2010, après la réunion annuelle du Fonds ». Pour le quotidien financier, les récentes apparitions dans les médias français de ce « responsable socialiste de premier plan » ont été « interprétées ici comme une tentative pour polir son image d’homme d’Etat ».
Toutefois, un engagement de DSK dans la présidentielle française « ne ravirait pas la communauté internationale », selon Daniel Bradlow, professeur à l’American University Washington College of Law, car « ce serait la troisième fois d’affilée que le FMI perdrait son directeur général avant la fin de son mandat ».


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