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La pandémie de la grippe code postale rend belliqueux

Par Suzywong

Avec un enthousiasme non feint, parce que trop gaie de ne plus être en quarantaine à cause de la A(H1N1), suis allée me tirer dans le métro direction Marché Jean-Talon.  N'étant plus du tout contagieuse, ayant aussi repris une apparence salubre après avoir "hyperthermiser" à en battre un record Guinness et à morver trois boîtes de Kleenex, ça me tentait d'aller faire un p'tit bain de foule.  Cependant, le monde n'était pas autant enchanté que moi de me voir extra-muroso...
Je m’explique : la grippe code postale ayant loué mes poumons, actuellement je tousse beaucoup.  Eh oui !  Même après avoir avalé le Tamiflu et ensuite antibiotique, même après avoir dégusté avec plaisir un mucolytique qui me rendait complètement léthargique (deux cuillers de sirop ont suffit pour  que je me mette à rêver que je faisais de la réanimation cardiaque sur un filet de truite saumonée qui avait été jadis mon paternel), même si j’inhale encore aujourd’hui deux fois par jour deux bronchodilatateurs, je m’époumone en tabarnouche.  Par conséquent, dans le métro, quand je me suis mise à tousser,  les gens se sont tous écartés de ma personne et m’ont lancé des regards assassins.  Un  homme à cravate m’a même balancé d’un ton hargneux que je devrais porter un masque grippe aviaire et porcine quand je sortais. 

Bref, ma première sortie après deux semaines claustrée chez moi avec le chéri qui en avait aussi bavé avec cette influenza crampe-de-cerveau, mercure-à-la-hausse et courbature-de-dos, eh bien! ça n’a pas été un grand triomphe.


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