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Au creux de la courbe

Publié le 13 novembre 2009 par Vincentses

Il y a des jours dans ce métier où on se dit que l'on aurait mieux fait de s'abstenir de venir. Quand on s'aperçoit que tous les efforts consentis n'aboutissent à rien ;  quand on surprend deux élèves en train d'envoyer des SMS ; quand on pique une colère en traitant la classe de tous les noms tout en sachant qu'on s'en voudra de l'avoir fait mais-que-c'est-plus-fort-que-toi-sur-le-moment-et-que-putain-ça-fait-quand-même-du-bien ; quand de fait, on s'acharne sur un(e) élève en sachant qu'on va s'en faire un(e) ennemi(e) mortel(le) au moins... pendant une semaine ou deux... Quand on cumule tous ces éléments négatifs dans la même séquence alors on peut dire que l'on a touché le fond, que l'on est au creux de la vague (mais je ne suis pas surfeur), alors comme on est en sciences économiques et sociales, on dira que l'on est "au creux de la courbe". Pas sûr non plus que l'on soit au plus creux dans la mesure où la courbe descendante peut se poursuivre et donc nous pouvons nous retrouver encore plus bas. Pas sûr non plus que la courbe remonte. il n'y a que chez Kondratieff, Juglar ou Kitchin que cela remonte systématiquement.
Une seule chose me ferait marrer et me remonterait le moral... c'est que l'équipe de France de foot se fasse éliminer. Je sais cela n'a aucun rapport mais je suis comme ça. Je n'aime pas être malheureux tout seul. Le malheur des uns (bien petit... qu'est-ce que le foot dans la vie ?) repousse au loin le mien (tout aussi petit, avouons-le aussi...). Allez l'Irlande !!!


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