La leçon du lave-vaisselle

Ce samedi est jour historique.
Comme sont historiques tous ces jours où j'apprends quelque chose. Avec dans l'air quelque chose de l'ordre du leçon retenue.
La moralité de l'histoire est la suivante : toujours couper l'eau avant de tripoter des tuyaux. De machine à laver la vaisselle par exemple.
Si eau pas coupée, douche puante assurée.
Et le reste à l'avenant. Eau qui coule, de fait ; inondation qui avance, montée des eaux, bain saumâtre, doigts qui puent, etc.
Par contre, si eau coupée, vous pouvez quasiment mettre un smoking, dévisser délicatement les quelques écrous qui passent par là, narguer de l'oeil les deux ou trois gouttes qui s'improvisent.
Avantage toutefois de l'invasion liquide : vous ménagez à fond des endroits improbables et découvrez, pas loin de la stupéfaction, que de la crasse s'était nichée-là.
Leçon apprise, leçon retenue donc. Je saurai pour la prochaine fois.
En attendant, méditons ensemble sur cette excellente nouvelle : la société de consommation invite les gens à changer rapidement leurs appareils ménagers. Du coup, la société de récupération permet, lorsque cela communique entre les acheteurs - jeteurs et les récupérateurs, de renouveler son matériel sans bourse délier.
Cela valait bien une douche ;-) Et un deuil : il n'y a plus, dans notre cuisine, le merveilleux, le magnifique, l'extraordinaire tendeur orange qui permettait de fermer la porte de l'ancien lave-vaisselle. Celle du nouveau se ferme normalement.