Magazine France

Vincent Peillon : une «reconduite» avec plumes et goudron… jusqu’aux «Petites maisons» chères à Madame de Sévigné !

Publié le 18 novembre 2009 par Kamizole

vincent-peillon-vs-segolene-royal.1258385221.jpgTrop c’est trop ! Il commence à m’insupporter grave, Le Peillon Je ne peux plus l’encadrer ! Plus j’avance dans la lecture de ses exploits – je vous recommande un article de l’Express Les ambitions de M. Peillon où vous découvrirez la face cachée de cet olibrius qui, tout en disant qu’il ne sera pas candidat en 2012 se prépare bel et bien à l’être. Bouffi d’orgueil et d’ambition, prêt à toutes les compromissions et les calculs sordides. C’est bien «le serpent» dont parlait naguère François Hollande qui me devient tous les jours plus sympathique, ne serait-ce que son décapant humour à l’emporte-pièce.

J’ai beau travailler depuis le début de la semaine 20 h sur 24, je n’arrive plus à fournir, à lire la masse des articles tout en écrivant à partir de cette matière première. C’est dire que mon ressentiment n’en est que plus grand : il paraît qu’il aurait dit – s’en prenant à Ségolène Royal comme d’hab – qu’il serait élu – je pense qu’il parle de la direction du PS : l’aurait-il été s’il n’avait été le lieutenant de Ségolène Royal ? Martine Aubry n’est que trop contente de s’en servir contre son ancienne rivale… et qu’or donc, il ne serait pas un clown, entendre : contrairement à Ségolène Royal…

Bien sûr que si, c’est un clown mais pas avec un gros nez rouge. Ce pauvre mec n’ayant aucun sens de l’humour ni charisme. Un mauvais clown triste : Mossieur Dé-Loyal, spécialiste en agressions et magouilles de toute nature. Sans oublier tous ceux qu’il aura trahis. Lui aussi est un spécialiste du plantage de couteau dans le dos.

Je cherchais tout à fait autre chose sur Le Post grâce à un lien que m’a envoyé Clio et mon œil tombe sur le titre d’un autre article où je lis qu’il accuserait maintenant Ségolène Royal de relever de la “psychiatrie lourde”… C’est d’un distingué ! Je me demande où a pu être élevé ce malotru.

Il a beau faire propre sur lui, il n’est guère distingué. Clio me racontait il y a deux jours qu’elle l’avait côtoyé à une réunion des maires de France où le maire de sa commune l’avait conviée avec d’autres militants socialistes. Il n’arrêtait pas de téléphoner à quelqu’un qu’il avoinait en utilisant un langage de charretier ou digne d’une poissarde. Ce qui ne me surprend plus guère ayant fait le tour du personnage. Il ressemble de plus en plus furieusement à Nicolas Sarkozy !

Tout ça parce que Ségolène Royal veut l’écarter de la direction du courant l’Espoir à gauche… Il n’est que grand temps. Il prétend qu’elle ne peut pas, qu’il aurait été élu démocratiquement. Rien n’est plus faux. L’Espoir à gauche est né de la “motion E” portée par Ségolène Royal au congrès de Reims. C’est elle qui a remporté quasi 30 % des suffrages et perdu – à cause du hold-up de Martine Aubry et sa bande des 4 – de quelques voix l’élection au poste de 1er secrétaire du Parti Socialiste.

Nul doute que si elle avait été élue Vincent Peillon serait toujours son plus fidèle lieutenant, fidèle parmi les fidèles, ne lui reprocherait rien sur son comportement et la suivrait jusqu’au bout du monde les yeux fermés. Arrivisme forcené oblige !

Or, d’après ce que je lis sur le blog de Michèle Delaunay Le spectacle socialiste – député de Bordeaux qui a battu Alain Juppé en juin 2007 - non seulement Vincent Peillon aurait fait une OPA sur “L’espoir à gauche” mais qui plus est – coup médiatique - il s’en serait auto-proclamé le chef, tout simplement en convoquant la presse – mais pas les députés – à l’Assemblée nationale, sans bien entendu inviter ni même informer Ségolène Royal ! Je n’ai malheureusement pas pu trouver la date de ce forfait malgré mes recherches.

Maintenant, les magouilles continuent. Je n’ai fait que survoler les titres de la presse et reçu des courriels de Désirs d’avenir. Vincent Peillon ne veut surtout pas d’un vote prétendu “impossible à organiser” – c’est pourtant ça, la véritable démocratie, (vilain) coco ! – pour désigner le chef de L’avenir ensemble… Il sait très bien que de trop nombreux(ses) militant(e)s le sont également de Désirs d’avenir. Il serait torché sans coup férir.

Comment ne serais-je pas en colère – le mot est faible : furibarde ! – et en même temps démoralisée. Que ne comprennent-ils que ce n’est pas ainsi qu’ils risquent de réconcilier les Français avec la politique : tous pourris ! en l’occurrence, ils auront sacrément raison.

Putain de merde ! Si c’est ça la démocratie selon Peillon ! cela ne vaut guère mieux que les magouilles de Sarkozy & Cie. S’il croit qu’en agissant comme cela avoir quelque espoir en 2012, autant qu’il se fasse confectionner tout de suite une belle veste… comme ça, il ne la prendra pas au dépourvu.

Non seulement Martine Aubry nous aura (mal) proprement volé la victoire mais c’est autour de Peillon – rallié à Aubry, opportunisme oblige – de tenter de nous voler l’Espoir à gauche.

Ségolène Royal peut-elle l’écarter de L’Espoir à gauche ? A mon avis, oui puisque c’est Ségolène Royal qui est naturellement le chef de ce courant, construit à partir de la motion E du Congrès de Reims. Elle n’a jamais fait que lui déléguer des responsabilités. Ce en quoi elle aura eu grandement tort !

Or, si je raisonne par analogie avec le droit des affaires, Vincent Peillon n’est rien d’autre qu’un mandataire – ou un gérant – lesquels peuvent être révoqués “ad nutum” – d’un simple signe de tête – à tout moment et quand bien même ne leur serait-il rien reproché. Alors quand on voit l’ensemble de l’œuvre de Peillon, raison de plus !

Oust ! basta… Je propose de l’envoyer aux «Petites Maisons» dont parle Madame de Sévigné car c’est là qu’on enfermait les fous au XVIIe siècle dans le quartier Saint-Germain. Il est à mon avis tout aussi pervers narcissique que Nicolas Sarkozy selon Serge Hefez. Je suggère qu’on lui mette la Kamizole de force et un bel entonnoir sur la tête : il est de plus en plus agressif et violent et devient dangereux non pour lui même mais pour le Parti Socialiste qu’il précipite dans le mur… du Çon !

Tout à l’heure, en me préparant café dans la cuisine, je pensai à Vincent Peillon comme le “Frédéric Lefebvre de la gauche”

:)
… jamais en retard d’une connerie. Or, Clio qui vient de téléphoner pour les infos fraîches du jour m’a dit exactement la même chose.


Retour à La Une de Logo Paperblog