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L’addiction sexuelle

Publié le 29 octobre 2009 par Maat
L’addiction sexuelleL'addiction sexuelle

L'appétit sexuel est utile, personnel et salvateur. Autrui a décidé à travers des communautés, des ghettos savamment pensés, des religions tolérantes d'accorder au sexe, une mission plutôt atypique et limitée.

Selon notre origine, ce que l'on fait, son âge, ses aspirations sexuelles, le plaisir charnel n'est pas perçu et conçu de la même manière par ces identiques humains, hommes et femme.

Nous entrons ces dernières années dans un vaste désastre sociétal car nous mettons en marche une société qui une fois dans l'ombre, se donne le droit d'assouvir l'idée qu'elle se fait du plaisir sexuel interdit. Plus aucun respect de l'autre, transformé en un jouet, asservi aux désirs de son bourreau, tous les dogmes ont réussi à mettre en place des individus viles et à la conscience variable.

Le besoin de sexualité dans une nation remplie de frustration en tout genre, au beau milieu d'hommes montrés du doigt par de nombreuses femmes en perpétuelle revendication féministe, traduit ce mal être et l'usage mal habile du plaisir charnel et sexuel.

Du coup on parle de sexe facile, ou plutôt d'addiction au sexe, car on " s'emmerde " dans notre propre vie. Les gens ne font plus l'amour par envie ou plaisir de l'autre, mais par désœuvrement.

Encore une fois, le mal ici ne concerne pas le sexe et ses fonctions curatives mais, ceux qui dictent que le sexe est Mal - Dangereux et Sale.

Doit-on toujours écouter une personne qui semble être notre supérieur en tout, pour savourer le plaisir personnel d'un rapport consenti entre deux individus ?

Doit-on également faire ce malheureusement amalgame Sexe assidu = Addiction ?

Nous savons bien que des spécialistes se font payer pour parler de cette thématique tandis que d'autres martèlent en permanence la dépravation de se complaire dans ce luxe de l'assouvissement consenti d'un rapport charnel, mais le sexe est une affaire d'envie, de sentiment, de pulsion, de complicité, Seul, à 2, à 3 voire +, mais toujours avec un consentement mutuel - ET là le problème si l'on peut parler de problème ne concernera que les intéressés et personne d'autre.

La cure sexuelle est certes parfois utile pour certains cas pathologiquement graves, mais aucunement un argument pour décrire une société qui actuellement ne sait plus prendre du désir, face aux rôles que nous tenons en ville, au travail, et maintenant dans sa vie privée.

Alors devons-nous encore écarter ce sujet de nos réflexions communes car c'est un tabou parmi tant d'autres, ou pouvons-nous commencer à réfléchir sérieusement à réhabiliter le sexe dans la vie des hommes et des femmes ?

À vous ! S.A.M

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