When henry met robert and mel

Prologue pour bien comprendre le débat qui suit :

«L’ennui, c’est que nous négligeons le football au profit de l’éducation.» (Groucho Marx)

Alors voilà, depuis hier soir 23 h 13, Malin et Maligne, ou si vous préfèrez Robert et Mel, ne se parlent plus que par avocats interposés. La guerre est déclarée. C’est à 23h13 en effet que le schisme est apparu. Que la rupture s’est consommée.  Que Malin et Maligne ont entamé leur procédure de divorce. Comme vous faites partie de la famille, fidèles lectrices, il vous revient déormais de choisir un camp…

A partir de 23h13 donc, Robert est entré en résistance. Oubliés les débats sur l’identité nationale. Oublié le méga-pari de 2€ sur Bwin. La honte a tout emporté sur son passage… aller en Afrique du Sud en trichant, c’est comme comme…. comme courir un marathon en prenant le métro. Ou battre son record sur 10 kms quand c’est Jean-Louis Borloo qui a mesuré le parcours à l’heure de l’apéro. Ça n’a aucun sens ! Bon, OK, le sens en football, c’est un concept obscur. Alors parlons plaisir tout simplement. Oui, plaisir, joie, émotion. Henry a gâché tout le  plaisir de Robert le spectateur communiant à la grand-messe du sport cathodique. Ces petites secondes de catharsis d’une belle victoire… ou d’une belle défaite. Robert est français, on ne se refait pas. L’amour du second, c’est culturel chez Robert. Alors fallait pas faire çà. Un point c’est tout.

Déjà que les sportifs pro coûtent à Robert 120 M€ en droit à l’image collective, si en plus, ils lui offrent même pas une petite gâterie de temps en temps… autant… autant utiliser les impôts de Robert pour financer le logement des plus démunis. C’est dit. Rendez les sous ! y’a plus que çà qui compte de toute façon, les sous, les sous, les sous. « Y’a plus de valeur«  dixit Robert. Trop, c’est trop. Les bonus des traders, la présidence bling-bling, l’essence qui augmente, 2012 et la fin du monde qui s’annonce… et maintenant la France éternelle, la France des droits de l’homme, bref la France de Séville en 1982, de Saint-Etienne en 1976… la France, SA France, est devenue une nation qui joue mal au foot et qui gagne mais qui triche.

Voilà mesdames, mesdemoiselles, ce que pense Robert. Et là, il est « en train » de lire « L’insurrection qui vient«  pour… trouver un moyen, en plein accord avec le Ministre de la Justice irlandais, de faire rejouer le match…

Ou battre son record sur marathon en ne courant que 39km.

Et tout ça pour une main sur un ballon, pense-t-elle. Elle pense que c’est tout de même pas la mort du petit cheval, une main sur un ballon. Si ? Elle est une fille et italienne de surcroît, faut dire. Alors une main sur un ballon, voilà quoi. Quand Robert a explosé sur le canapé à 23h13, j’ai juste trouvé que oui y’avait main mais que bon on allait partir en Afrique du Sud tout de même. C’est là que ça a commencé à coincer. Robert, lui, ne voyait pas la vie de la même manière. Fascinant. C’était pas comme ça qu’il avait prévu d’y aller lui en Afrique du Sud. Alors soit toute l’équipe se bougeait un peu et marquait trois buts minimum en dix minutes pour effacer la faute, soit la vie ne valait plus d’être vécue. Vous connaissez la suite. Depuis hier, il est donc entré en dépression résistance. Lizarazu, qui a osé dire ce qu’il pensait à Domenech en public, est devenu son maître et l’Irlande sa terre d’asile.

En attendant, le point positif de cette affaire c’est que pour une fois, en juin prochain lors du prochain mondial, Robert et Mel seront d’accord : FORZA ITALIA ! mais d’ici là… c’est les gosses qui vont trinquer…

Lizarazu et Domenech sur RTL
envoyé par jesuislaaussi. – Découvrez les dernières vidéos de sport