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Être ou ne pas être sur Facebook, là est la vraie question?

Publié le 27 novembre 2009 par Numerikbook

Être ou ne pas être sur Facebook, là est la vraie question?

Êtes-vous un facebookien « voyeur », celui qui passe son temps à regarder dans le cour du voisin et évite de s’exposer; un facebookien « narcissique », auteur de statuts à répétition en une journée, quêteurs compulsifs de commentaires et d’amis mais qui ne s’intéressent jamais aux autres; un facebookien « tamagotchi », qui confond le mur des actualités avec un bac sable et passe son temps à afficher les résultats de tests débilisants et les meilleurs scores de jeux abrutissants ; un facebookien « bon père de famille », un facebookien « actif », « passif », « peureux », « amoureux » ?

Quel type de facebookien êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous pousse à être sur FACEBOOK, surtout quand vous savez tout ce que vous savez ? Le mal d’amour ? La
solitude ? Un désir viscéral de communiquer avec l’autre ? La facilité ? Pour être « in » ? Être sur un réseau social ne dispense pas, sous prétexte qu’un écran d’ordinateur nous protège, de respecter des règles de savoir être. Il y a même un code de bonne conduite sur les réseaux sociaux basés sur des valeurs simples comme le partage et l’échange. Souvent, ces codes de bonne conduite sont mis à mal. De là à penser que ce que vous êtes sur Facebook n’est pas si différent de ce que vous êtes dans la vraie vie, il n’y a qu’un clic.

Indéniablement, les réseaux sociaux font partie de notre quotidien. Il n’est presque pas concevable aujourd’hui de ne pas être « ami » sur FACEBOOK avant d’être ami dans la vraie vie. Il ne serait même pas concevable d’aller prendre un verre sans avoir mis à jour son statut, attendu le commentaire adéquat avant de dire oui. FACEBOOK relègue presque le texto ou le message sur la boîte vocale pourtant efficace à une forme de communication archaïque.

Doit-on subir ou surfer sur la vague ? Refuser toute forme de progrès, c’est un peu nier que notre société évolue et elle évolue, c’est dans l’ordre logique des choses. Surfer sur la vague peut être une aventure palpitante pour s’ouvrir sur d’autres horizons, d’autres cultures qui nous ont toujours parues jusqu’ici inaccessible. Mais si l’on maîtrise bien les courants, les vents ascendants et descendants, avec une bonne boussole en main, l’Homme a la capacité de franchir toutes les vagues, de franchir bien des obstacles.

N’oublions jamais une chose, et c’est encore plus vrai avec l’explosion des réseaux
sociaux : la machine n’a pas encore pris le dessus sur l’Humain. C’est nous qui
décidons d’occuper le cyber espace et non l’inverse. Nous en faisons ce qu’il est. Il en est de même pour les réseaux sociaux.


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