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Pourquoi êtes-vous allergiques ?

Publié le 28 novembre 2009 par Philippejandrok

febacc8d6348d2f1deddcc72e97cec9c.jpgVoilà une bonne question, qui nous ramène directement au domaine de la chimie organique et de la biologie cellulaire, car l’allergie, comme chacun sait, est une réaction chimique que fabrique le corps par rapport à un élément extérieur à celui-ci.

En clair, l’allergie est un moyen de défense qui dégénère. Je m’explique :

- Votre corps est comme un univers au sommet duquel se trouve un cerveau, création divine et extraordinaire qui fabrique à votre insu des défenses contre le monde extérieur. Le cerveau est comme une usine à fabriquer et à concevoir des antigènes à la demande avec l’aide d’un dispositif immunitaire complexe que votre conscience ne contrôle pas, c’est une forme de pilote automatique qui vous préserve le mieux possible des agressions du monde extérieur.

Ainsi, dès qu’un élément pénètre l’organisme dont il est le maître, il l’analyse, le synthétise où le rejette, tout simplement.

Or, avec le rejet se produit une réaction plus ou moins mal vécue par votre corps, cette réaction se traduit par une allergie alimentaire, cutanée, bénigne ou plus rarement, mortelle.

Aux USA par exemple, de nombreux enfants sont allergiques aux arachides, des allergies allant jusqu’à provoquer un œdème et un étouffement, d’autres sont allergiques aux fraises et à bien d’autres aliments, d’autres encore aux piqures d’insectes... À cela s’ajoutent les intolérances alimentaires, par exemple, qui produisent des pathologies et que la plupart du temps, nous ignorons, ou plutôt des allergies dont nous ignorons la provenance.

Car le cerveau envoie un message au corps dès qu’un élément étranger pénètre dans sa bouche, la langue comporte des capteurs sensoriels essentiels qui renvoie l’information immédiatement pour que le corps synthétise la chose composée de gènes la plupart du temps, pour fabriquer un antigène qui permettra de le digérer sans risque. Mais si le corps ne trouve pas l’antigène adéquat, une réaction en chaine se produit, et favorise l’allergie au mieux, les maladies chroniques, au pire.

Pour rester simple, l’abus de sucre provoque à long terme une fatigue, une détérioration de l’organe du foie où l'architecture hépatique est bouleversée de manière diffuse par une destruction des hépatocytes (cellules du foie) c’est ce que nous appelons communément, la cirrhose.

Le sucre, l’alcool, ne sont pas en eux-mêmes des éléments foncièrement mauvais, mais à forte ou à doses régulières, ils contribuent fortement à cette longue et lente destruction que notre cerveau ne peut contrôler en fabriquant des défenses, si la volonté humaine de son côté, insiste pour dégrader le corps de force, idem avec les consommations de stupéfiants...

Le sucre d’ailleurs, ami des plaisirs, est également le ferment de toutes formes de bactéries qui s’en nourrissent, et il ne nous rend pas service du point de vue de notre santé. Mycoses et candidoses adorent le sucre, et plus il y en a dans le corps, plus elle s’ébattent et se développent avec bonheur. Mais les virus également se repaissent avec plaisir du glucose qui est un élément favorable à leur développement.

Dans un autre registre, nombre de naturopathes n’hésitent pas à conseiller à leurs patients de cesser de consommer du lait de vache et des produits dérivés du lactose,  du gluten, responsables selon eux, du développement de nombreuses maladies de peau, d’allergies respiratoires, et autres pathologies, comme des migraines, des maux de tête, des syndromes inflammatoires musculaires, des prises de poids, des allergies... idem, pour une trop forte consommation de viande.

D’autres médecins, comme le Docteur d’Adamo d'origine canadienne, ont développé des théories, fumeuses pour de nombreux médecins, sur le rapport entre le groupe sanguin de l’individu et sa manière de consommer, ou plutôt avec son bol alimentaire.

Quoique les médecins opposants à cette théorie en disent, je l’ai moi-même essayé avec beaucoup de succès, mais c'est ainsi dans ce monde cartésien, la Faculté de Médecine, décide, dicte et impose des postulats qui font souvent retourner la médecine au Moyen-âge et c’est un point de vue que je partage volontiers. Mais cette volonté forcée est essentiellement liée à un système économique complexe et c'est là ou il n'y a plus de séparation entre médecine, pharmacopée et commerce.

Par exemple, les substances causant de l’allergie via les voies respiratoires sont le plus souvent, les acariens, les pollens, des substances d’origine animale - le lait de vache, mais il ne faut pas le dire car le lobby alimentaire insiste pour que cela ne se sache pas - des moisissures... Pour y remédier, on recoure le plus souvent à un test cutané à base d’un examen sanguin, on peut détecter les anticorps opposés à ces antigènes (cités ci-dessus) pour lutter contre eux plus ou moins efficacement. Mais si certains sont sensibles et pas d’autres, il doit y avoir une raison, et il me semble que c’est dans cette voix qu’il faudrait creuser.

- Pourquoi avons nous des maladies ?

- Quelle est la véritable cause de la maladie ?

- Soigne-t-on la cause ou le symptôme ?

- Soigner le symptôme serait-il plus efficace que soigner la cause ?

Je ne parle pas ici des maladies génétiques qui appartiennent à un autre registre, mais des pathologies quotidiennes qui touchent le plus grand nombre.

Que font les médecins le plus souvent ?

Ils soignent le symptôme et rarement la cause, or, si l’on souhaite guérir, il faut se préoccuper de la cause en premier lieu et c’est ce que font certains grands médecins ; mais ils sont peu nombreux malheureusement. La preuve, il y aurait moins de malades et plus de guérisons, ce qui ne me semble pas être vraiment le cas dans les grandes villes, on a beaucoup de médecins et d’autant plus de malades.

Chaque être humain est différent d’un autre, chaque être possède un capital génétique personnel, privé, unique, certains sont plus forts que d’autres, pourquoi, à cause de quoi ? C’est lié à l’évolution humaine, certains sont des prédateurs, d’autres, des proies. Reveillez le prédateur qui est en vous et devenez indestructible, invulnérable, insenssible aux virus, et ne croyez pas la chose impossible, la nature a toujours prouvé que l'impossibilité scientifique avait souvent tort.

En suivant ce postulat, on peut aisément comprendre pourquoi des molécules d’antibiotiques fonctionnent très bien chez certains et très mal chez d’autres patients possédant la même pathologie, le groupe sanguin y est peut-être également pour quelque chose.

À force de vouloir croire naïvement que nous sommes égaux, on fini par devenir idiots.

Concernant le lactose, on peut y croire ou refuser d’y croire, et je ne conseille qu’une chose aux personnes intéressées, c’est de tenter de supprimer le lactose et ses dérivés pendant un mois et d’observer les effets sur les pathologies quotidiennes avec et sans, observer également sa façon d’être, sa fréquence de migraines par exemple, quoiqu’il existe plus de 150 facteurs déclenchant de migraine différents, il faut donc être particulièrement attentif.

Le pire aujourd’hui, c’est que nous constatons que notre alimentation pourrait être responsable de nombreuses de nos pathologies et qu’en changeant de régime alimentaire on éviterait d’emblée la méthode de l’hypo sensibilisation ou l’immunothérapie qui ne sert que les intérêts du lobby alimentaire et médical, mais chut, ce n'est pas bien de le dire.


Quelle horreur de constater que pour supporter l’alimentation que l’on nous donne à consommer, on doit inévitablement passer par la chimie et des médicaments inutiles qui nous feraient supporter une alimentation que notre corps s’ingénie à nous faire comprendre qu’elle n’est pas bonne pour lui.
Je crois qu’une partie de la réponse est là, si nous nous alimentons correctement, nos intestins vont bien, si les intestins vont bien, le corps se porte à merveille, car une grande partie des maladies dont nous souffrons prennent justement naissance dans les intestins.
Nous vivons une période d’opulence alimentaire, de conservateurs et de pesticides qui nous tuent à force de trop manger et de trop mal manger et en tous les cas,  ce n'est pas ce qu’il faudrait ou qui serait nécessaire à notre organisme. Les nourritures et les plats prêts à cuire, le micro onde, toute cette nourriture que l’on nous donne à manger comme on la donnerait à un nouveau né, sans plus permettre, par facilité, à l’individu de cuisiner sainement, simplement, mais qui sait encore cuisiner aujourd’hui ? Plus nous avançons dans la modernité, plus nous reculons, plus on laisse les autres décider à notre place dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle, professionnelle et familiale et je crains que cela ne soit pas forcément la meilleure des solutions pour notre mode vie personnel.
Mais enfin, nous vivons également une époque formidable…

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