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un mauvais comportement qui pourrait couter cher

Par Maaxtal

Le sacrifice est une pratique encadrée en France,pourquoi un journaliste se permet il des passe droits? http://www.lapetition.be/petition.php?petid=5552

1 MILLION DE SIGNATURES POUR DONNER UNE VOIX AUX ANIMAUX

Le journaliste de TF1 Harry Roselmack s'est fait prendre vendredi à Marseille alors qu'il tentait, en vue de la réalisation d'une émission, de faire sortir dans le coffre d'une voiture un mouton vivant d'un des sites d'abattage ouverts pour l'Aïd al-Adha, a-t-on appris auprès de la mairie.

Le journaliste se trouvait, pour le tournage d'une émission sur les religions, sur le site d'abattage de Saint-Louis, le plus important de ceux mis en place par la mairie pour l'Aïd al-Adha (également appelé Aïd el-Kébir, la Grande fête), à l'occasion de la première journée du sacrifice des moutons.

Avec un mouton vivant dans le coffre, il avait pris place avec son équipe dans une voiture conduite par un jeune musulman, quand celui-ci s'est arrêté à hauteur d'un groupe d'élus marseillais, dont Martine Vassal, adjointe au maire de Marseille et la sénatrice (PS) Samia Ghali, pour engager la conversation.

"Après plusieurs questions aux élus, M. Roselmack nous a alors demandé quelle serait notre réaction s'il nous disait qu'il avait un mouton dans son coffre pour qu'il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelles, au domicile du jeune homme", a raconté Mme Vassal à l'AFP.

"Nous lui avons répondu que nous ne pouvions le laisser sortir, ce type d'abattage dans les propriétés privées étant désormis interdit", a-t-elle poursuivi. Empêchés de quitter les lieux, le journaliste et les personnes qui l'accompagnaient ont dû libérer le mouton, avant que ne s'engage une discussion animée entre les différents protagonistes. Mme Vassal s'est dite "surprise" par l'attitude du journaliste qu'elle a qualifiée de "pas très professionnelle".

"Venir ainsi prendre un mouton sur un site d'abattage officiel, cela ressemble à de la provocation. Et ce n'est pas une bonne image que l'on donne de la fête de l'Aïd", a-t-elle ajouté.

Depuis 2002, un arrêt du conseil d'Etat encadre les abattages. Les abattages clandestins sont passibles de 7.500 euros d'amende et jusqu'à 6 mois de prison.


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