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Les belles choses que porte le ciel - Dinaw Mengestu

Par Mimienco

dinaw_mengestuMengestu, Dinaw, Les belles choses que portent le ciel, Le Livre de Poche, 2009, 281p. Traduit de l'anglais (États Unis) par Anne Wicke. 

4ème de couverture: Le jeune Sépha a quitté l'Ethiopie dans des circonstances dramatiques.
Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire... Un premier roman brillant et sensible par un jeune écrivain américain d'origine éthiopienne

Je remercie vivement Suzanne du site Chez les filles pour m'avoir offert ce livre!

Mon opinion: pas mal. Propriétaire d'une petite épicerie dans un quartier populaire de Washington, Sépha, jeune éthiopien ayant fui son pays pour trouver exil aux États Unis,vit une vie morose mais paisible avec deux de ses amis Joseph et Kenneth (eux mêmes immigrés). Le narrateur (Sépha) nous raconte donc son quotidien, rythmé par les trop rares clients de la boutique et les petites réunions entre amis. Sépha subit plus sa vie qu'il ne la vit, englué dans les difficultés sociales que connaissent les immigrés, la nostalgie et les désillusions du rêve américain. Sans trop d'espoir, Sépha se laisse entraîner dans une sorte de léthargie qui le tire de plus en plus vers le fond. Un jour, une jeune femme blanche (Judith) et sa fille métisse (Naomie) emménagent dans une maison voisine de l'épicerie. Sépha se lie d'amitié pour la petite fille et éprouve des sentiments pour Judith. Un début de liaison naît entre Sépha et la nouvelle venue redonnant  à ce dernier courage et joie de vivre. Mais très vite les barrières sociales se mettent en travers de leur chemin.
J'ai été quelque peu déçue par ce roman. Certes l'auteur aborde des sujets intéressants dans son roman comme l'intégration des personnes immigrées, les difficultés sociales qu'elles rencontrent, les discriminations, les désillusions sur un pays souvent perçu comme un eldorado... Mais j'ai trouvé que les personnages manquaient véritablement de profondeur. Je me suis lassée du personnage de Sépha qui fait preuve durant le roman d'une nonchalance, d'une léthargie agaçante. D'autre part, les personnages secondaires m'ont semblé caricaturaux, sans nuance. L'intrigue et l'écriture sont agréables, fluides mais pour ma part l'absence de personnages plus complexes a fait que je n'ai pas totalement accroché à ce roman.


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