Magazine Cinéma

« Vincere » de Marco Bellocchio : notre critique

Par Cannes En Live !

Vincere-Mini Notre avis

« Vincere » de Marco Bellocchio : notre critique
« Vincere » de Marco Bellocchio : notre critique


Synopsis

Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l'histoire officielle ne raconte pas : une femme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino, conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontre Mussolini de manière fugace à Trente et en est éblouie. Ida croit en lui, en ses idées. Pour l'aider à financer le Popolo d'Italia, point de départ du futur parti fasciste, elle vend tous ses biens... Lorsque la guerre éclate, Benito Mussolini s'engage et disparaît de la vie de la jeune maman, qui découvrira avec stupeur qu'il est déjà marié avec une autre femme. Ida n'aura dès lors de cesse de revendiquer sa qualité d'épouse légitime et de mère du fils aîné de Mussolini, mais sera systématiquement éloignée de force et son enfant mis dans un institut. Pourtant, elle ne se rendra jamais et ne cessera de revendiquer haut et fort sa vérité.


La critique d'Olivier

L’ensemble est assez pompeux (mise en scène, musique, « gros titres » surgissant à l’écran comme dans les journaux télévisés de l’époque, …). Marco Bellocchio avait-il besoin d’en faire autant ? Par moment, on se demande si le réalisateur ne fait pas des effets uniquement pour faire des effets (les petits avions tricolores en tête). Heureusement, la mise en scène redevient plus traditionnelle dans la seconde moitié du métrage, ce qui m’a (enfin) permit de « rentrer » dans le film.

Giovanna Mezzogiorno (Ida Dasler, enfermée de force à l’asile, voulant à tout prix retrouver son fils sans pour autant céder aux pressions politiques) réussi à faire passer au spectateur toute une palette d’émotions qui faisait un peu défaut à l’interprétation d’Angelina Jolie dans L’échange, de Clint Eastwood. De son coté, Filippo Timi interprète un Mussolini mono expressif (sourcils froncés, faisant les gros yeux, comme sur la photo ci-dessus) même lors de scènes intimes (lorsqu’il joue du violon par exemple), mais se lâche complètement dès qu’il joue Mussolini fils (la scène où le fils imite son père est bluffante).

Cependant, après la projection on ne peut que regretter ces effets de mise en scène qui, de mon point de vue, desservent cette histoire plus qu’autre chose.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cannes En Live ! 1263 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte