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Rechauffement climatique ou un grand flop psychologique

Par Maaxtal

Beaucoup de chefs d'etats n'ont pas encore répondu présents à l'invitation ,que certains se font déjà une guerre des pourcentages de reduction,d'autres veulent de l'égalité dans les actions,et la population reste mi figues ,mi raisins,ce n'est plus l'heure de parlementer,ce n'est pas un jeu politique,et d'ailleurs ce type de rendez vous devrait etre dirgé par des scientifiques,et des choix d'actions imposés aux gouvernements,car ils pensent plus aux risques monétaires que cela peut engendrer,plus qu'à la destruction ,voir au désastre en lui meme!

Si les preuves du rôle de l'homme dans le réchauffement climatique en cours sont si claires, pourquoi tant de gens refusent-ils d'y croire?
Dans un rapport qui fait référence publié en 2007, le Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique (Giec) concluait que le changement climatique était "sans équivoque" et était provoqué par les activités humaines (avec 90% de certitude).
Réticence au changement
De nombreux sondages à travers le monde montrent pourtant que le doute reste fortement ancré dans une partie importante de l'opinion. Par exemple, selon un sondage publié le 14 novembre, moins de la moitié des Britanniques considèrent que l'activité humaine est responsable du réchauffement climatique (32% estiment que ce lien n'est pas encore prouvé, 8% que la propagande écologique en rend l'homme responsable et 15% estiment que la Terre ne se réchauffe pas).
"Il y a une réticence individuelle à abandonner nos modes de vie confortables, à voyager moins, à consommer moins", estime Anthony Grayling, professeur de philosophie et auteur à succès au Royaume-Uni.

Société de consommation

Pour Tim Kasser, professeur de psychologie à l'Université Knox, à Galesburg, dans l'Etat américain de l'Illinois, la réalité du changement climatique touche à des éléments centraux de notre mode de vie. "On nous dit 1.000 fois par jour, en particulier à travers la publicité, que pour avoir une vie heureuse, réussie et qui ait un sens il faut consommer", explique-t-il.
"Mais aujourd'hui, des scientifiques et des environnementalistes nous disent qu'une partie du problème est liée au fait que nous consommons trop, ou pas de la bonne manière", ajoute-t-il. Certains experts avancent aussi une explication plus sombre: un instinct humain à rejeter, ou à tenter de déformer, une "vérité qui dérange" selon le titre du film de l'ancien vice-président américain Al Gore.
Se rassurer
"C'est un paradoxe: quand cela touche à des désastres, les gens se refusent à croire ce qu'ils savent", explique Jean-Pierre Dupuy, philosophe des sciences et enseignant à l'université de Stanford en Californie. Dans ce contexte, certains ont recours à d'innombrables moyens pour se rassurer et pour éviter de se retrouver face à la menace que représente le réchauffement de la planète et son lot de catastrophes annoncées.
Certains se félicitent haut et fort de leurs comportements "vertueux": "J'utilise désormais des ampoules basse consommation, je me sens mieux, j'ai fait ma part d'effort", résume Tim Kasser, décrivant un comportement répandu aux Etats-Unis. "Accuser la Chine et l'Inde de tous les maux est un autre mécanisme de défense psychologique", souligne-t-il.

C'est pas moi, c'est les autres

Une variante plus sophistiquée consiste à conclure, avec une forme de résignation, que l'action individuelle est, quoi qu'il arrive, insuffisante. "Même si devenions tous, soudainement, parfaitement verts, cela ne ferait probablement pas beaucoup plus qu'une différence de 0,5%", explique Grayling.
A un certain moment pourtant, certains basculent. Clive Hamilton, professeur à l'Université nationale d'Australie, raconte qu'il rencontre de plus en plus de gens qui sont passés par un instant de lucidité où ils disent, soudain, "Oh merde, c'est sérieux!".
"C'est ce moment où vous réalisez vraiment, ou vous comprenez - pas seulement intellectuellement mais aussi émotionnellement - que le changement climatique est en cours". Pour Grayling, une fois que cette prise de conscience a eu lieu, il devient impossible de faire machine arrière et de se dire de nouveau "ce n'est pas vrai", ou "la science va tout arranger, le problème va disparaître". (afp)


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