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Faut-il se faire vacciner contre le virus de la grippe A/H1N1 ?

Publié le 03 décembre 2009 par Merlinbreizh
Depuis quelques mois, la grippe A occupe le devant de la scène médiatique. Jusqu'à il y a peu, le public semblait plus que réticent à se faire vacciner. Des rumeurs de conflits d'intérêts entre les laboratoires pharmaceutiques et certains experts médicaux ont longtemps jeter la suspiscion sur ces vaccins. Avec ou sans adjuvents, de tel ou tel fabricant. De très nombreux praticiens de médecines douces ont crié au loup dans les médias. Comme je le pensais depuis quelques mois, les premiers frimas et l'augmentation des cas ont vite retourné les conscience. Nous y sommes. Depuis quelques jours déjà il y a la queue devant les centres de vaccination. Je suis personnellement favorable à cette vaccination. Mais pas pour tout le monde. Objectivement, cette pandémie a très peu de conséquences dans la grande majorité des cas. Certes, des cas de complication très graves, et parfois même mortels, ont été observés chez des personnes ne présentant aucun facteur de risque, mais très peu en vérité. Un vaccin n'est pas un acte anodin, il peut lui aussi générer des risques, et puis la protection n'est pas assurée à 100%. Elle serait plutôt de l'ordre de 70 à 80%. Le jeu en vaut-il la chandelle ? C'est à chacun, en conscience, de décider. Par contre, dès lors que vous présentez des risques (ou que vous vivez avec un ou des personnes à risques) il me paraît plus qu'opportun de choisir la vaccination. Car les risques sont multipliés si vous présentez un asthme, si vous êtes immuno-dépressif (à la suite d'un traitement), si vous êtes atteint d'une maladie sévère ou chronique qui a durablement affaibli votre organisme et vos défenses immunitaires. Etre à risque, c'est déjà vivre avec une personne à risques ! Ca fait donc pas mal de monde en définitive. Les médecines douces, et les techniques de bien-être en générale, ne devraient pas être l'ennemi de la médecine allpathique. Je profite de cette pandémie pour donner un sentiment profond sur cette guerre larvée et à mon sens, parfaitement stérile, entre les tenants de la médecine allopathique (votre médecin généraliste, etc) et les praticines des médecines douces. Chacun a sa fontion, son territoire propre. Dans le cas présent, il revient aux médecines douces de jouer leur rôle pour entretenir le "terrain", booster les organismes avant l'hiver, favoriser la bonne santé en mettant en avant une hygienne de vie, (savoir se reposer, faire du sport, bien se nourrir, etc), mais dès lors que la vie est menacée, que les propres capacités du coprs à s'autoréguler sont dépassées, il n'y a aucune état d'âme à avoir, bien au contraire. Je suis alors un ardent défenseur de la médecine allopathique, des techniques et des médicaments formiables qu'elle est capable de mettre au point. Il faut simplement les utiliser à bon escient, avec une certaine retenue pour qu'elles conservent au maximum leur efficacité. Est-il nécessaire de prendre dix médicaments de confort pour un simple refroidissement ? N'est-il pas préférable dans ce cas de faire appel... (A moi par exemple !) ou à un phyto-thérapeute, un acuponcteur, un ostéopathe, etc. ? A l'heure de la grippe A galopante, chaucn a sa place aux côtés des patients. C. LE BEC-TROADEC

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