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La sorcière de Portobello

Par Praline
Heureusement que Tonio m'a prêté le dernier Coelho, j'aurais vraiment râlé d'avoir acheté ce bouquin (parce qu'il y a tellement de candidats en ce moment qu'il est vraiment horrible de se tromper). Notre bon ami a cru être original en racontant l'histoire d'Athéna par témoignages interposés. En réalité, ça n'apporte pas grand chose, tous semblent s'exprimer de façon quasi similaire, il n'y a pas de volonté de différencier vraiment les personnages. Seule Athéna compte... Et pourtant, comme elle est agaçante. Athéna a été adoptée, elle a un enfant très tôt, découvre la danse et l'appaisement qu'elle lui procure, s'initie à la calligraphie, retrouve sa mère et surtout croit avoir des dons. Elle laisse place à Sainte-Sophie (rien que ça) au milieu d'initiés et réalise des miracles... Enfin, pas la sainte de Rome (mère de Foi, Charité et Espérance, ça ne s'invente pas hein ?), en fait, mais plutôt la "Sainte Sagesse". Bref, on s'emballe avec des idées de grande mère originelle, de chemin, de destin... Cette pseudo-spiritualité m'agace. Autant Sur le bord de la rivière Piedra avait été un coup de coeur, autant celui-là (qui reprend pourtant les mêmes thèmes) est absolument décevant. Du Coelho à l'état pur comme une vodka sans caramel. Ben, ça arrache, c'est pas toujours très bon et ça donne vite mal à la tête. On a envie d'arrêter. Et de retourner lire un vrai livre.

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