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liberté d'expression

Par Airuos

liberté d'expression

lors de mon périple en amérique du nord, j'ai eu la chance de pouvoir sortir du sentier battu professionnel qui m'était destiné. j'avais huit jolis mois devant moi de liberté totale avant de replonger dans le droit chemin. il faut dire que cela aide d'être dans un pays inconnu pour oser se lancer dans des aventures. être anonyme permet de ne pas se soucier du jugement des autres, et bien sûr, être dans un pays où les cloisonnements professionnels n'existent pas et où la chance est donnée à tout le monde, encourage certains errements. alors profitant de cette atmosphère de liberté et d'ouverture - et avec un beau culot - je suis devenue critique cinéma dans un journal. ah les séances en avant-première le matin dans une salle vide et le plaisir d'écrire sur des films furent des moments inoubliables. et de fil en aiguille se sont ajoutées les interviews de réalisateurs... moments magiques encore, suspendus.

liberté d'expression

et puis, par un très grand hasard, j'ose me présenter à un casting pour un court-métrage puis un second... et me voilà embarquée dans ces deux aventures. là aussi, j'ai été transportée dans des univers de réalisateurs touchants qui faisaient leurs premiers films. observer comment un tournage se déroule, le bruit inoubliable de la caméra, cette sensation d'être dans la vie et de prendre part à un travail de création... ont été des moments incroyables que je n'aurais jamais pensé pouvoir vivre un jour.

liberté d'expression

car aussi loin que je me souvienne, cet amour du cinéma a toujours été présent en moi... mais j'avais décidé bien longtemps avant ces expériences - quand les carrefours de la vie se présentent et que les chemins que l'on prend dans ces moments importants auront une destinée presque fatale - que ce n'était pas ce que je voulais faire... ce qui est étrange, c'est qu'au bout de 7 mois de ces expériences hors du temps, j'ai ressenti un manque douloureux du travail auquel j'étais habituée... pour finir par me dire que je ne pourrai jamais travailler dans un domaine autre que le droit international, et que le cinéma finalement n'était qu'un plaisir passager qui ne me contenterait jamais pleinement.


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