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Climategate : quelques télégrammes rapides

Publié le 18 décembre 2009 par Objectifliberte

Alors que les médias se préparent à un échec désormais probable de Copenhague, le ClimateGate (cf. ClimateGate 1, 2, 3, 4) continue d'être assez largement ignoré chez nous. Quelques rapides informations, faute de mieux par manque de temps.

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Encore un bidouillage du CRU ?

Après la Nouvelle Zélande et l'Australie, une équipe de statisticiens d'un institut Russe, l'IEA (d'économie, certes, je dis par avance à ceux qui trouveraient cela bizarre:" et alors ?") semble avoir levé un sacré lièvre: les températures retenues par le CRU sur le territoire Russe pour mettre au point sa température globale auraient oublié de prendre en compte 75% des stations de mesure du territoire Russe, représentant 40% du territoire. Et surtout, les stations retenues sont celles qui maximisent l'effet "halo urbain" et qui de fait sont plus chaudes et tendent à montrer un réchauffement.

Selon l'IEA, la tendance retenue par le CRU pour la Russie se trouve de facto biaisée. 

Oh, et un des emails du CRU semble lié à l'affaire:

De Jones à Mann, mars 2004 :

Recently rejected two papers (one for JGR and for GRL) from people saying CRU has it wrong over Siberia. Went to town in both reviews, hopefully successfully. If either appears I will be very surprised, but you never know with GRL.

En clair, dès 2004, certains avaient des soupçons, mais la fine équipe est intervenue pour éviter qu'ils ne soient publiés.

Question: que valent les données du CRU  dans ces conditions ? Si l'on découvre d'ores et déjà pour trois pays (Ru, Au, Nz) que les sources ont été soigneusement sélectionnées et réajustées par des méthodes douteuses, quid des autres ?

A vérifier ces prochains jours. L'annonce de Novosti, et pour ceux qui le lisent, l'étude IEA en PDF Russe...

H.t. : Climate Audit

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Les petits conflits d'intérêt de M. Pachauri

Quand un blogueur sceptique ose remettre en cause certaines assertions scientifiques du GIEC, une armée d'écolos et de marxistes lui tombe dessus pour lui dire qu'il n'est qu'une sale crapule vendue aux lobbies pétroliers (voir les édifiants commentaires de mes articles sur agoravox...)

Quand le patron du GIEC se trouve être aux board de filiales de groupes industriels, bancaires, ou de la bourse au carbone de Chicago, qui ont en commun d'avoir investi très gros sur le "carbon trading", curieusement, le silence des mêmes écologistes se fait assourdissant.
Bref, pour ceux qui l'auraient raté, voici une synthèse en Français par Skyfal des (petits et négligeables, naturellement) conflits d'intérêts de M. Rajandra Pachauri, président du GIEC. Rappelons en outre que M. Pachauri est chairman d'une filiale du groupe Tata qui espère réaliser des profits remarquables en revendant des crédits carbone d'usines fermées. Juste une coïncidence malheureuse.

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Une enquête officielle lancée par le Department of energy

Le département américain de l'Energie, qui a financé le CRU et les travaux de Phil Jones, se sentirait il floué ? Il a lancé une enquête auprès de nombreux organismes sous sa tutelle sous une procédure juridique interdisant toute destruction de donnée et document, et obligeant la remise de toute correspondance ou travaux liés aux activités du CRU à des officiels. 

Ca devient très chaud pour la fine équipe du Climate Gate: je sens que d'autres révélations sont proches.

nb. PapyJako a des éléments en Français

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Je n'ai pas eu le temps de la mettre à jour ces  dernières 48 heures, mais vous trouverez d'autres perles sur "la gazette du climate gate"


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