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"Vingt-quatre heures de la vie d'une femme" de Stéfan Zweig

Par Fanyoun


"Scandale dans une pension de  famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle :  Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passée là qu'une journée...

Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.

Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.

Mon avis :

Le style de Zweig me convient tout à fait : la touchante confession impudique et franche de la vieille dame anglaise m'a particulièrement touchée. La passion, ce sentiment qui nous fait perdre la raison pour ne suivre que notre coeur y est décrite magnifiquement (description remarquable de nos sentiments, Mesdames). C'est une histoire d'une rare intensité. En n'omettant pas que cela se passe au début du XXe siècle, les jugements, le regard des autres sont encore d'actualité mais peu importe, la passion est un sentiment tellement fort ... On se laisse porter et presque envahir par ces sentiments "fous".
Une description particulièrement émouvante et sensuelle de mains qui couvre quelques pages et nous laisse quelque peu pantois.

Ce livre s'avale comme un verre d'eau en plein été. J'ai vraiment été sensible au style et  à l'histoire.



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