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Erick Dampier est enfin devenu le pivot tant attendu par Cuban et Nowitzki !

Publié le 13 décembre 2009 par Tinmar

Cet été, Dallas a tapé du poing niveau recrutement : ce sont pas moins de 6 joueurs tout frais tout nouveaux qui sont arrivés dans le Texas histoire de donner un coup de main à notre ami et voisin l'allemand Dirk Nowitzki : ce sont donc dans le désordre Shawn Marion, Tim Thomas, Drew Gooden, Rodrigue Beaubois et Kris Humphries qui sont arrivés. Et pourtant, le principal apport en plus par rapport à la saison dernière ne se trouve peut-être pas dans cette liste de 6 joueurs : Erick Dampier attaque sa 6ème année avec les Mavs et c'est peut-être bien lui la bonne nouvelle de la saison 2009-2010 !

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Kevork Djansezian/Getty Images

On se souvient tous de ce jour où Erick Dampier a signé pour les Dallas Mavericks. Cuban avait cru trouver le gros lot au centre en faisant signer le grand blanc Raef Lafrentz, auteur d'un excellent début de carrière avec les Nuggets jusqu'en décembre 2001… Mais voila, à partir de janvier 2002 et son arrivée dans le Texas, Raef le contreur a stoppé sa progression : un jeu qui n'arrive pas à s'adapter, un mental un peu juste ont fait de LaFrentzl'un des plus gros échecs de Dallas sous l'ère Nash/Nowitzki. En 2004 et après une saison sans réel pivot (désolé Shawn Bradley), Cuban décide de faire signer le puissant Erick Dampier. Connu pour son toucher de balle inexistant mais surtout reconnu pour sa grosse présence défensive (12 points 12 rebonds et 2 contres avec Golden State en 2003/4), Cuban pense (encore une fois) avoir trouvé le chaînon manquant et décide de lui offrir le contrat de sa vie : 63M$ sur 7 ans ! Comme prévu, Dampier n'a alors pas apporté ce qui était prévu, c'est-à-dire une forte présence sous les panneaux afin d'épauler Nowitzki. Bien sûr, les Mavs ont atteint les NBA Finals en 2006 (Miami alors l'emporta) mais uniquement grâce au talent de Dirk Nowitzki, contraint cette saison-là de jouer pivot. Face au Shaq et à l'émergence de Dwyane Wade, les Mavs ont alors dû s'incliner.

Cet été, et 6 mois après avoir réussi à recruter l'ex-meilleur meneur de la ligue Jason Kidd, Cuban décida de tenter le diable donc pour aider son allemand favori, en ramenant donc un ailier revanchard (Shawn Marion) un intérieur barbu (Drew Gooden), un shooteur tout vieux (Tim Thomas) et enfin, un pivot travailleur et jeune en la personne de Marcin Gortat. Ce dernier a réussi des playoffs de folie en tant que doublure de Dwight Howard, et avait réussi à convaincre Cuban de lui donner 32M$ sur 4 ans. MAis c'était sans compter sur les Magic qui ont matché l'offre, pour au final ne le faire jouer que 10 minutes par soir……. Dallas a alors dû se résigner à continuer avec Dampier au centre, avec Kris Humphries et Drew Gooden en doublure. Et le moins que l'on puisse en dire, c'est que le non-trade du polonais a réveillé Dampier.

En effet, dans une équipe de winners (17 victoires après 24 matchs), Dampier semble enfin avoir trouvé sa place dans le jeu des Mavs, il est vrai mieux travaillé qu'avant. Avec Kidd à la mène (qui reste à 36 ans l'un des tout meilleurs à son poste) et Nowitzki en leader (oui, en leader !), Dallas est redevenu une pointure de la Western Conference, et Dampier une pièce importante dans le roster de Rick Carlisle. On l'a vu hier soir d'ailleurs, face aux Bobcats : la victoire des Mavs a été remportée grâce à un énorme Dirk Nowitzki, mais également un tout aussi énorme Dampier sous le cercle : 14 points (7/7 aux shoots) 18 rebonds, qui ont certainement bien aidé Dirk Nowitzki à tuer le match (matez le résumé, et remarquez que c'est Diaw qui était chargé de défendre sur Nowitzki : 3 improbables turnaround jump-shoots de la part de Nowitzki, et Diaw ne peut rien faire…). C'était donc le 6ème double-double de la part de Dampier : est-ce que Gortat aurait eu le même impact que Dampier ? Pas sûr, même si je pense que Gortat a un potentiel assez élevé pour atteindre un niveau fort respectable dans cette ligue.

Bien sûr la question se pose : les Mavs peuvent-ils réatteindre les NBA Finals ? Avec Dirk Nowitzki, j'ai envie de dire que tout est possible, mais voila, en face d'eux il y a un mur jaune et pourpre qui se dresse : les Lakers sont cette année encore au-dessus du lot, et il est peu probable de les voir choir de leur trône cette saison. Mais bon, on connait la chanson : NBA, where amazing happens…


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