Propos du père François

Romainville le 27 décembre 2009

Lettre à Patrick Pierquet.

Tout vient à point à qui sait attendre, et tu dois être content d’avoir eu onze commentaires, plus flatteurs  les uns que les autres, à ton mail d’ADIEU.

C’est toujours comme ça : on déverse des tombereaux de fleurs sur les tombeaux de ceux qu’on n’a pas aidé à vivre.

Il n’empêche ; tu peux réaliser maintenant ce » que le « cactus » représentait pour l’opinion libre de notre commune.

Tu n’étais pas toujours d’accord avec ce que j’écrivais (BB est en train, à son tour, de réaliser ce qu’est un électron libre) ; je n’étais pas toujours d’accord avec tes prises de position.

Peu importe ; tu avais su créer un espace de liberté, ce qui n’est pas si courant dans notre monde, ce qui est exceptionnel dans notre commune.

Ton « Cactus » était un véritable contrepoison à la propagande décervelante que déverse sur nous la majorité municipale.

Tu nous « mithridatisais » et tu étais lu un peu partout, même au-delà des frontières de notre département.

Ta véritable réussite, ce sera la création de ce comité contre le ramassage pneumatique des ordures, qui, je l’espère, va nous amener à la victoire contre l’équipe amorale qui a pris les rênes du pouvoir à Romainville.

Ton « ADIEU » aura servi de catalyseur ; nous te devrons beaucoup.

Maintenant, es-tu certain que le moment est venu pour toi de « quitter la scène » ?

As-tu réalisé que, ce faisant, tu t’avouais vaincu, et que tu laissais le champ libre au duo méphitique contre lequel tu t’es battu pendant de longues années ?

Réfléchi, Patrick, il n’est pas trop tard.

Nous ne t’en voudrons pas si tu reviens parmi nous, bien au contraire.

Si ta décision est irrévocable, au moins adhère au comité qui te doit son existence.

Bonne année, Patrick, et merci d’avoir, entre autres, donné aux propos du Père François une audience qu’ils n’auraient jamais eue sans toi.

Très amicalement

François Le Cornec

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