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Goncourt pas fêlé

Par Philippe Di Folco
Pour une fois, on connaissait bien l'auteur du prix Goncourt, on avait lu son oeuvre, on en avait souvent parlé, on était pas le seul mais quand même, on sentait comme une réticence des critiques et puis voilà, le jury a décidé de dire non à Pennac et oui à un "moins connu", publié par un éditeur, le Mercure de France, qui n'avait pas reçu un tel prix depuis 1995.

Ce soir là on s'est retrouvé entre potes, sous le portrait de Paul Léautaud : champagne, petits fours et surtout Gilles Leroy tellement joyeux : "J'ai du mal à y croire, demain je sens que ça va me tomber dessus d'un coup !" me glisse-t-il entre deux photos. Un prix mérité, sans aucun doute : Alabama Song réinvente l'histoire de Zelda Fitzgerald (la femme de Scott, l'auteur de La Fêlure, une nouvelle qui ne cesse de me hanter) et on en avait glissé deux mots élogieux, entre deux TGV.
Sandrine, sublime photographe, ancienne éditrice, était aussi joyeuse que Gilles, je lui ai promis de ne pas mettre mes photos en concurrence avec les siennes : à bien les regarder, y'a pas de danger ! Autre gag : je lui ai ressorti le "mythe du cap des 11 livres" qui circule dans l'édition française, lui citant Jean-Paul Dubois reconnu seulement après son 11e livre à l'instar de Gilles, qui sortait ici son 12e roman, sauf erreur, et son 10e au Mercure...
Voici quelques photos, histoire de partager cet instant magique et consacré :
Le Lauréat et quelques amis
Le Lauréat félicité par l'essayiste Chantal Thomas, membre du jury Fémina
L'éditrice Isabelle Gallimard et Chantal Thomas, qui n'en reviennent toujours pas...
Et pour finir, Marie Nimier et Patrick Amine, qui font les zigotos.

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