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Patrick Rouxel

Par Elisabeth Robert

J'ai reçu hier un joli mail... Patrick Rouxel m'a raconté, à sa façon, ses dernières séances de dédicaces...

Je lui ai demandé s'il m'autorisait à publier, il m'a dit

Jeune fille,le texte est à toi!

bizzz Patrick

C'est étrange, j'aime bien cette façon qu'il a de me paterner... A croire que ça me manque tiens!;)

Avant de poser mon sac, je me suis dirigé vers Mylène Demongeot pour la saluer. 

Nous avons échangé quelques souvenirs et nos livres.

Je l’ai rencontrée la première fois lors d’un gala à Paris où je chantais.

J’avais seize ans. La présentatrice du spectacle n’était autre que Danièle Evenou (Marie Pervenche). C’est ce jour là qu’Edith Piaf soutenue par Jean Claude Brialy et Jean Paul Belmondo est venu m’embrasser et me proposer d’être ma Marraine.

Quel honneur pour moi devant cette femme fragile et déjà très malade d’échanger des mots sur le métier.

La seconde fois où j’ai rencontré Mylène c’était pour une partie de 7 – 14 – 21 à Poigny

la Forêt

dans les Yvelines.

Au bar des quatre tilleuls tenu à l’époque par Pierre Lévèque, un philosophe, nous avons mélangé des boissons variées jusqu’à quatre heures du matin.

Le jeu est simple : le premier qui fait 7 commande, celui qui sort 14 boit et le 21 paye. C’est Marc Simenon qui a le plus morflé !

Après mon allocution traitant du « collaborateur anonyme » dans l’édition, Bernard Werber est venu me trouver.

Il a avoué devant l’aimable assemblée, que lui aussi avait commencé sa carrière comme nègre et il nous conta une anecdote :

-« Je fus un jour invité dans une émission de télévision sur Canal+ pour promouvoir mon livre Les Fourmis. Je me trouve en présence de l’homme pour qui j’avais travaillé. Lui ne savait pas que c’était moi qui avais écrit son bouquin. Les éditeurs sont discrets !  L’animateur lui posa plusieurs questions précises et l’homme s’embrouilla dans des réponses vaseuses. En fait, trop sûr de lui, l’auteur présumé n’avait pas lu son livre ! »-

Bernard Werber me dit qu’il me trouvait courageux d’avoir créer une maison d’édition :

Patrick, le plus difficile dans ce métier c’est la distribution et là il y a beaucoup de voyous.»-

Inévitablement, il m’a parlé des Shadock et de Jacques Rouxel qu’il avait eu la chance de rencontrer.

L’auditoire s’est élargi au fur et à mesure de nos échanges. Il faisait très beau à Porquerolles en ce 3 novembre 2007 et des gens courageux se baignaient encore.

J’ai salué mes confrères et consoeurs, j’ai fait un petit signe de la main à Bernard et Mylène et je me suis dirigé vers l’embarcadère où m’attendait le bateau pour le continent.

C’était une belle journée d’automne ! Dans un rayon de soleil, j’ai aperçu deux petits papillons qui me suivaient…

Patrick Rouxel     


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