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La mort de Philippe Seguin, un serviteur de l etat

Publié le 07 janvier 2010 par Brown

La mort de Philippe Seguin, un serviteur de l etatLe monde politique est en deuil. Philippe Seguin, Président de la Cour des Comptes est mort cette nuit, à l’âge de 66 ans, des suites d’une crise cardiaque. Philippe Seguin c’est une grande figure de la politique qui vient de disparaître. Une grande stature, 1,95m pour 100 kilos, mais surtout une grande gueule. Amoureux de la France, au service de l’état, il était le dernier gaulliste.
Député puis maire d’Epinal, il utilise ses mandats locaux pour mettre en place ses idées politiques et dynamiser sa ville. Ministre des affaires sociales sous la 1ère cohabitation de la Ve République, en 1986 (François Mitterrand Président de la République, Jacques Chirac 1er ministre), il se fait connaître et reconnaître auprès du grand public, en 1991, en s’engageant pour le NON au moment du traité de Maastrich.
En 1995, il est l’instigateur de la candidature de Jacques Chirac pour la présidentielle. Une fois élu, il s’attend à être 1er ministre mais c’est Alain Juppé qui sera choisi. Pour lot de consolation, Philippe Seguin sera élu Président de l’Assemblé Nationale, de 1995 à 1997. En 2001, il est largement battu à la mairie de Paris par Bertrand Delanoë. L’homme est alors décrit comme dépressif. En 2004, Jacques Chirac le nomme à la tête de la Cour des Comptes. Une mission qu’il va prendre très à cœur. Son objectif étant de pointer les dépenses inutiles de l’état et de réduire le déficit public.
Ce matin, la classe politique, à gauche comme à droite, salut l’engagement de l’homme pour ses convictions, ses idées et son parcours.


815 SÉGUIN POINTE LES MAUVAIS COMPTES DE L’ÉTAT
par latelelibre

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