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Quand j’ai voulu aller voir Avatar, il a fallu que je fasse des pieds et des mains pour trouver des places parce que toutes les séances étaient complètes, tout le temps. Même les réservations ne fonctionnaient plus, c’était saturé.

Finalement, j’ai pris mon mal en patience et je suis arrivée en avance. Mais là, du coup, c’en était bon pour attendre des lustres…

Bref, quand nous sommes montés au dernier étage du cinéma, nous avons cru que nous aurions une bonne place. Que nenni!

Des ouvreurs nous ont demandé de nous diriger sur la droite au fond du couloir (alors que la salle était à gauche, au fond du couloir…) et nous avons marché, marché, marché, le long de la longue queue de gens qui patientaient pour aller voir… Avatar!

Au bout d’un certain temps, ils ont commencé à nous faire avancer et nous ont demandé de leur présenter nos tickets valides. On a vu quelques groupes quitter la queue et partir dans les étages (faut toujours qu’il y en ait qui grugent les honnêtes gens qui payent leur place!! ).

On se serait cru à Disneyland Paris avec les queues à tortillons dans tous les sens, histoire d’être sûrs d’empiler le plus de personnes possible.

Je passe sur le temps que nous avons mis à rejoindre presque l’entrée de la salle. Je dis presque parce que d’autres crétins ont tenté de gruger en coupant les files et se sont vus repoussés par les ouvreurs et la sécurité… et là… bagarre!! (Oh non, j’y crois pas!!). Un imbécile heureux voulait taper l’ouvreur et les vigiles pour passer devant tout le monde et un autre imbécile heureux nous poussait pour entrer dans la salle au risque pour nous de nous prendre une taloche perdue (t’as qu’à y aller toi, crétin, te prendre une baffe!!).

Je ne vous raconte pas la grosse mission que c’est devenu d’aller voir un film au cinéma…

Nous avons finalement réussi à accéder à la salle et nous asseoir au… second rang, en ayant râté toutes les bandes annonces à cause de l’imbécile de tout à l’heure. RAVIS, je vous dis!

Malgré tout, nous avons été dès les premières images totalement immergés dans le film et nous avons oublié les tracas du début.

Des images féériques plein les yeux (il faut dire qu’avec quatre ans de travail, il n’y avait pas de raisons que cela ne soit pas à la hauteur) .

D’aucuns diront que l’histoire n’est pas dense, que ça ressemble à Pocahontas, que c’est mièvre et un peu pourri. Bon, je reconnais que moi, à la vision de la bande annonce, ça ne me faisait pas du tout mais pas du tout envie… et je n’ai franchement pas regretté d’y être allée.

Moi, même si je regrette l’ouverture que nous laisse entrevoir l’agonie de Sigourney Weaver, j’ai été vraiment emballée.

Pourquoi?

Parce que tout d’abord, même si je ne l’ai pas vu en 3D (ce que je regrette aussi, maintenant), j’ai été vraiment séduite et transportée par les images, j’ai vraiment réussi à m’intégrer dans ce film et « prendre possession » des personnages et surtout, profiter.

Profiter, me détendre et arriver à me dire que quoi qu’il arrive, il y a toujours de l’espoir. Il y a un espoir.

Qu’en chacun de nous il y a une part de Jack Sully et une part de Neytiri, et qu’avec de la volonté et du courage, pour défendre ses convictions, il n’y a pas de fractures entre les espèces.

Et en cette période, ce peu de magie se décuple et se multiplie et devient un formidable feu d’artifice qui nous réchauffe le cœur. Mais ça, c’est mon côté fleur bleue qui parle.

Il y a eu, quand même, il faut le dire, un réel soulèvement dans la salle pendant certaines scènes. Preuve en est que ce n’est pas un film si pourri que cela…

Attention, même si rien n’est indiqué, je vous déconseille d’aller voir ce film avec des petits enfants, certaines images peuvent être choquantes.

Prochaine étape: le revoir en 3D!

Et voici la bande-annonce:

Et voici l’histoire:

Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être.

Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre.

Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des  » pilotes  » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale.

Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher.

On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake…