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Stratégie d'investissement 2010 de la Financière de l'Echiquier

Publié le 14 janvier 2010 par Alains

Avec ses 3.3 milliards d’euros sous gestion, ses vingt gérants et analystes et ses dix fonds, la Financière de l’Échiquier a ouvert la première la quinzaine des présentations des sociétés entrepreneuriales les plus réputées. Deux heures d’une représentation minutée et rythmée par son Directeur Général, avec en plus de la stratégie d’investissement, la revue des gestions confirmées et une présentation d’un nouveau fonds Global Actions Internationales que les événements ont par deux fois reportés. Au-delà de leurs performances impressionnantes, nous retiendrons l’enthousiasme (non feinte) et homogène de ses principaux acteurs, la rigueur de leur travail etla volonté d’atteindre leurs buts.

Deux heures et une confirmation, Didier Le Ménestrel est bien vivant. Il continue à croire à la valeur fondamentale des sociétés et aux opportunités d’achat comme de vente en bourse du fait de la fluctuation erratique des cours de bourse. Il conforte « son approche responsable et durable » en nous redisant son attachement à la valeur des hommes qui composent et animent toute société. Sans oublier la sienne, des plus jeunes, stagiaires puis employés aux vieux briscards de la Finance. Pièces d’un jeu qui a ses règles et coutumes : la gestion active non référencée ; La gestion absolue plus que relative et l’attachement à l’appréciation du capital de ses clients dans la durée, même décennale.

Au fonds, la stratégie d’investissement de la Financière de l’Échiquier s’appuie sur le rebond de l’activité économique, mené par l’Asie, les États-Unis et l’Europe. L’année sera favorable aux pays exportateurs (les anciens : l’Allemagne comme le Japon ; comme les modernes : la Chine, les pays exportateurs de matières premières). Et plus généralement l’année bénéficiera d’une reprise progressive de la consommation et de l’investissement. Les banques centrales mettront le temps qu’il faut pour adapter le niveau de la liquidité financière mondiale. Les gouvernements suivront le mouvement peu de temps après.

Toutefois, 2010 sera l’année de la rupture sectorielle : les secteurs de redéploiement d’activité succédant aux secteurs financier, la chimie et l’industrie. Il faudra que les marchés rétablissent un niveau de valorisation acceptable, les entreprises ayant faits ce qu’il fallait en termes d’accumulation de profits. Pour le reste, les facteurs de soutien ne manqueront pas : des taux courts et des taux long stables, les effets des plans de relance, la stabilisation du marché immobilier, l’adaptation des entreprises, une valorisation acceptable, la relance des M&A, et enfin le restockage et la relance de l’investissement dont l’équipe attend un impact fort sur les anticipations des résultats d’entreprise.

Leurs recommandations : savoir tirer partie de l’entrainement des exportations allemandes, de la consommation des classes moyennes émergentes, de la reprise des investissements et du retour à la normale des valorisations.

Et leur préférence :

·Positive :

oLes valeurs de croissance à prix raisonnable

oLes valeurs de rendement

oL’Immobilier coté

·Neutre :

oLes obligations d’entreprises

oLes valeurs de qualité.

·Négative :

oLe monétaire.

oLes emprunts d’État.

Nous reviendrons sur leurs produits. Mais, souhaitons tout de bon à Echiquier Global.

Jean-Christophe Cotta, Allocation & Sélection.


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