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83. Series of Dream

Publié le 17 janvier 2010 par Dylanesque

Suite de ma sélection, et puis on en parle plus. Ou alors plus tard. Genre demain...
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21 / All Along the Watchtower
(Before the Flood) 1974
 Hendrix avait transcendé cette chanson mystique, et Dylan tente d’imiter son imitateur en compagnie du Band, pour cette version électrisé, explosive, parfaite.

22 / You're Gonna Make Me Lonesome When You Go (Blood on the Tracks) 1975
Bien sûr, il faudrait toute les citer. Ce grand album fête ses 30 ans et il faut le revisiter absolument. En attendant, je vous propose cette petite perle, qui parle de tarot, de Verlaine et Rimbaud et d’amour brisé. Et qui en parle de la plus belle des façons.

23 / One More Cup of Coffee / Oh Sister (Desire) 1975
Ca me fait trop mal au Coeur de séparer ces deux-là. Elles m’évoquent tant de souvenirs, ces deux complaintes, où Dylan se prend pour un gitan au son de violons. De la pure mélancolie.

24 / Black Diamond Bay (Desire) 1975
Même album, autre merveille. Avec une intro qui part crescendo pour mieux balancer un flot de paroles, noyés dans les violons, la batterie qui frémit et un Dylan qui s’essaye au français.

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25 / Shelter From the Storm (Hard Rain) 1976
Instantané de la folle Rolling Thunder Review, ce “Shelter From the Storm” au rythme fou qui sent bon le reggae vaut le détour. Comme « Lay Lady Lay » et « Idiot Wind » d’ailleurs. Jetez vous sur les bootlegs de cette période magique, en commençant par le plus officiel de tous, le numéro 5.

26 /  Senor, Tales of Yankee Power (Street Legal) 1978
Si “Changing of the Guards” est le point fort de l’album, cette mystérieuse chanson nous plonge dans un vieux western mexicain, un soleil ardent et de la fumée partout…

27 / Precious Angel (Slow Train Coming) 1979
Le début de la trilogie chrétienne, qui regorge malgré ses nombreux defaults, de jolies surprises. Comme cette ballade, idiote comme tout, mais adorable de sincérité.

28 / Pressing On (Saved) 1980
Un gospel puissant, qui pour une fois fait mouche. On se convertirait presque pour faire plaisir au Zim, qui prêche avec ferveur, accompagné par des chœurs. La version live donne elle aussi envie d’allumer un cierge.

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29 / Every Grain of Sand (Shot of Love) 1981
Déjà délicieuse sur l’album, cette perle trouve sa vraie valeur en écoutant la version jeté à la poubelle, et ressorti dix ans plus tard sur le « Bootleg Series Vol.3 ». Dylan avait la sale manie de balancer ses meilleurs morceaux, alors que les années 80 en avaient pourtant bien besoin.

30 / Blind Willie McTell (The Bootleg Series Vol.3) 1983
La prevue avec cet homage au bluesman, qui est probablement la chose la plus bouleversante jamais enregistré par Dylan. La voix rauque, l’émotion à vif, la mélodie discrète et envoutante, tout est réuni pour rendre ce morceau culte, parfait, éternel. Rien de moins.

31 / Don’t Fall Apart On Me Tonight (Infidels) 1983
Sur le vrai album, il y a dans un tout autre register cette sucrerie dégoulinante, qui se savoure pourtant fort bien. Dylan gueule gentiment, s’égare un peu mais parvient pourtant à signer un morceau entêtant au possible…

32 / Dark Eyes (Empire Burlesque) 1985
Encore de l’or caché par un gros tas de boue. Une ballade acoustique belle à pleurer, qui nous rassure : Dylan sait encore faire de la poésie. Il est toujours audible quand il le veut bien. Ouf ! « A million faces at my feet but all I see are dark eyes ».

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33 / Most of the Time (Oh Mercy) 1989
Un miracle que ce retour en grâce orchestré par le producteur Daniel Lanois. Et parmi les merveilles de cet album, « Most of the Time » est ma favorite. Elle garde toute sa beauté, toute sa puissance évocatrice, sur la version acoustique du « Bootleg Series Vol.8 » paru en 2008.

34 / Series of Dream (The Bootleg Series Vol.3) 1989
Même les chutes de studio de “Oh Mercy” sont fabuleuses. La preuve avec cette longue suite de rêves, hypnotisantes, soulevant une tonne de poussière et annonçant un futur plus lumineux pour le Dylan des années 80, touchant enfin à leur fin.

35 / You’re Gonna Quit Me / Blood in My Eyes (Good as I Been to You / World Gone Wrong) 1992-1993
Deux albums de reprises, des traditionnels folks interprété avec conviction et beaucoup de sincérité. C’est un beau cadeau, dont voici les deux plus jolis morceaux.

36 / Love Sick / Cold Irons Bound (Time Out of Mind) 1997
La renaissance. Daniel Lanois est de retour et Dylan se surpasse en signant cet album somptueux. Et ces deux morceaux, l’un lancinant, l’autre énergique, tous les deux sombres et crépusculaires. 

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37 / Highlands (Time Out of Mind) 1997
Onze minutes qui nous plongent dans un voyage étourdissant, dans un flot de mots, d’images et de références, un « Desolation Row » d’un genre nouveau, où Dylan est vieux et ça lui va bien.

38 / High Water (Love & Theft) 2001
Retour aux sources, retour au blues. Hommage aux ancêtres, hommage aux musiciens de la Nouvelle-Orléans.  Une histoire des temps anciens, par notre bon vieux troubadour à la voix rouillé.

39 / Ain’t Talkin (Modern Times) 2006
J’avais déjà beaucoup parlé de ce fabuleux album dans une longue, très longue chronique. Je reviendrais donc juste sur ce morceau épique. 50 ans de carrière et Dylan nous pond un classique. "Ain't talkin', just walkin' / Up the road, around the bend. / Heart burnin', still yearnin' / In the last outback at the world's end."

40 / My Wife's Home Town (Together Through Life) 2009
Blues démoniaque, ce morceau cloture ma playlist et on reprend le titre de l’album en coeur, ensemble pour la vie, avec Dylan. Une chanson à la fois, des millers de chansons sont là. Pour toi, pour moi.

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Alors bien sûr, j’en ai oublié un paquet. Je n’ai pas évoqué les bootlegs les plus introuvables de peur de vous décontenancer. La masse de chansons oubliés et retrouvés est étourdissante. Je n’ai pas parlé de « Seven Days », du parfait coffret « Biograph » ou de « Nobody ‘Cept You ». Le mieux, c’est de tout écouter, de fouiller, de se plonger dans tout ça. Quitte à y passer votre vie. Il y en aura pour tout le monde, pour tout les goûts. Moi, j’y retourne, et je vous en reparle dès que possible !


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