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L'organisation de la plateforme numérique, pour la sérennité des libraires

Par Actualitté
Nous en avions parlé sur Actua Litté, les adhérents au Syndicat des Distributeurs de Loisirs Culturels (Fnac, Virgin Megastore, Cultura, le Furet du Nord, Decitre) et le Syndicat de la Librairie Française ont émis le souhait de voir émerger une plateforme commerciale pour les éditeurs de livres numériques.
Nous avons également discuté la position d'Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre pour qui, « il revient aux éditeurs et à eux seuls (...) de numériser leurs ouvrages et de les mettre à disposition des libraires via une plateforme de stockage et de distribution ».
L'organisation de la plateforme numérique, pour la sérennité des libraires   Vincent Marty, directeur de Dilicom, a réagi auprès de Livres Hebdo aux prises de positions d'Arnaud Nourry, « Je suppose que c’est un défaut d’explication et de communication de notre part. Ce que nous faisons pour le livre papier peut parfaitement s’adapter au livre numérique. Nous en avons les moyens techniques et financiers. Nous n’avons pas vocation à stocker nous-mêmes des contenus, il s’agit simplement de gérer des flux de commandes. »
Contacté par ActuaLitté, le SDLC affirme de son côté que « l'offre généralisée, couplée aux DRM et au prix unique du livre permettront une organisation en accord avec les éditeurs pour offrir une difusion la plus large possible, et lutter contre le piratage ». Quid des libraires qui n'ont pas la capacité technique de mettre leur contenu en ligne ?
Pour Jean-Noël Reinhardt, président de Virgin Stores, la solution viendra cependant plus facilement des acteurs qui sont déjà revendeurs et proposent des contenus numériques depuis belle lurette. Et d'assurer que sa connaissance des habitudes de consommations des internautes lui donne une vision claire de l'offre qui doit être mise en place : fournie mais surtout très simple. « Nous ne voulons pas faire le métier des éditeurs et nous lancer dans la gestion de droits ou dans une politique commerciale spécifique. Mais je suis légitimiste, on ne fera rien sans les éditeurs, ni contre eux », précise-t-il.
Les adhérents au SDLC vantent d'une seule voix une expérience dans la vente de contenu numérique qui pourrait, il est vrai, permettre aux libraires de travailler sereinement.

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