"Horchata" était venu nous chatouiller les oreilles avec ses sons joyeux "hipstero-caribéens", et du coup depuis qelques mois on attendait le reste. Personne n'a pu passer à côté de Contra, le deuxième album des New-Yorkais de Vampire Weekend.
Et comme à chaque fois, le 2e, c'est l'album qui passe ou qui casse, qui nous confirme une excellente impression ou qui enterre un groupe à jamais. Dans leur cas, le test a été réussi haut la main.
Aux Etats-Unis, ils en ont vendu 125 000 copies en une semaine ! La semaine de son entrée au Billboard, Contra est devenu numéro un, battant Susan Boyle ou encore Lady Gaga.
Ce qui est génial, c'est cette propension à mixer les genres pour offrir une pop indéfinissable métissée d'influences un peu exotiques. Sans tomber dans de la world music à deux balles pour autant.
Ceci dit, ils en font sans doute un peu trop à certains moments quand même. L'influence de leur producteur de claviériste sans doute, Rostam Batmanglij, roi de la prod léchée et de l'abus d'Autotune (cf son side-project Discovery). On retrouve ces effets surfaits sur "California English" par exemple. En même temps, j'ai du mal à la détester complètement et quelque part je la kiffe parce qu'elle part en vrille.
Mais cet album, c'est avant tout une belle énergie rock savamment teintée de sons plus electro, des rythmes sortis de nulle part, un vent d'Afrique et de Caraïbes, et un "Cousins" décoiffant avec son riff fou.
Bref, j'ai pas été déçue. VW confirme son statut de groupe original et inclassable.
Et comme je suis une meuf sympa, voilà le fameux album en écoute (UPDATE: oups, Grooveshark m'a supprimé sans raison pas mal de chansons...tant pis il reste quelques perles quand même):
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble