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Juste pour le plaisir

Publié le 22 janvier 2010 par Petistspavs

ellaQuand le démon du genre hydre administrative m'a rappelé à une raisonnabilité sombre (en fait, c'est un bon copain que j'aime bien mais...) je revivais la scène de l'ascenseur. J'écoutais Ellla Fitzgerald, les oreilles lointainement perdues dans cette sensuelle beauté sonore quand je m'aperçois que le type, genre livreur à cause du caddie, me parle. Je dégage une oreille triste d'être frustrée dans mon plaisir égoïste et le type (nous sommes le 22 janvier et je ne le connais pas) me répète les mots qui m'avaient échappés "Je vous souhaite une bonne année, Monsieur et surtout une bonne santé". Il insiste sur la santé. Est-il au courant pour mon cancer alors qu'à moi, on n' a rien dit ? S'est-il juste rendu compte que j'avais un besoin mortel d'entendre quelque chose de gentil et de positif, venant d'une personne gentille et positive, fut-elle inconnue de moi et de mes services ?
Je me suis répandu en vœux de toutes sortes moi aussi puis je suis sorti, la corde au cou.

Juste pour le plaisir, Ella Fitzgerald chante pour nous.

Mais j'hésite entre How high the moon de Nancy Hamilton & Morgan Lewis, enregistré à Berlin en 1960 avec Paul Smith (piano), Jim Hall (guitar),  Wilfred Middlebrooks (bass) et Gus Johnson (drums), où elle élève le scat au rang d'un art primal (je vois que les connaisseurs salivent...) et autre chose, mais quoi ? Bon, ce con de Deezer me trahit, donc ce sera un autre lecteur. Hé, les jeunes, j'ai déjà les jetons de vous faire écouter ça, parce que ça dure 8 mn et des notes. Un petit effort d'écoute pour cette femme si belle qui a tant fantasmé votre bonheur.


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