Alors que les Toulousains prennent d’emblée possession de la zone adverse, les tirs se soldent par des échecs : repoussés par un gardien bien en place ou par des poteaux décidément bien gênants cette saison. Les deux équipes bataillent sévèrement dans les coins mais l’avantage reste aux visiteurs après 25 minutes de jeu (1-3).
Au retour des vestiaires, les Hocklines ne désarment pas. Bien plus, ils conjurent très vite le sort. Trop vite. En moins de dix minutes, ce ne sont pas moins de quatre buts qui pleuvent sur des Lyonnais dépités. Avec une avance de deux points, Toulouse retombe alors dans ses travers : flottements dans les placements et baisse de vigilance qui permettront à Lyon de revenir au score. Disciplinés en première mi-temps face à une équipe jouant la carte de la provocation, les Hocklines commettent ensuite des fautes, peu dangereuses, mais pénalisantes. En tout, ce ne sont pas moins de quatre buts qu’ils prendront sur des infériorités (dont un penalty) tandis qu’ils ne parviendront pas à concrétiser leurs nombreuses supériorités.
Concédant le match nul (5-5), les Hocklines n’ont peut-être pas ce soir-là montré le visage d’une grande équipe. Mais soudés autour du second gardien Benoît Paiement, rafraîchis par l’arrivée d’éléments prometteurs (Thibaut Villemejane et Victor « Vico » Lièvre - qui porte plutôt bien son nom), les coéquipiers de Jonathan Ostré ont montré le tempérament d’une équipe qui en voulait.
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