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Centres jeunesse de Montréal

Publié le 26 janvier 2010 par Raymond Viger

Centres jeunesse de Montréal

Ce poème a été composé par Kevin, un jeune pensionnaire de 14 ans des Centres jeunesse de Montréal. Il a été lu devant des milliers de personnes dans le cadre d’un concert bénéfice au profit de l’organisation.

J’veux t’dire

J’voulais t’dire Mom, j’m’excuse pour tout c’que j’t’ai fais subir,

J’t’ai traité d’conne quand t’essayais d’me prévenir,

Mais là j’ai compris, tu faisais ça pour mon bien,

T’as toujours été là quand j’voulais t’parler d’mon chagrin,

Sérieusement, pour moi t’es vraiment précieuse,

La seule chose que j’veux cé qu’tu sois heureuse.

J’ai faite des gaffes à plusieurs reprises,

Sérieux j’me trouve cave parce que cé ton cœur que j’brise.

T’as toute faite pour moi pis en retour, j’t’ai chié dins mains,

Mais saches que pour moi, décevoir cé l’quotidien.

Heureusement qu’té là malgré toute ce que j’t’ai faite,

J’voulais m’excuser pis t’dire que j’regrette.

J’veux te dire que sans toi, dans ma vie tout va mal,

J’aime ça t’voir sourire, dans ma vie té vitale,

J’veux t’dire que j’t’adore pis qu’chu prêt à tout pour toi,

J’veux t’dire que chaque soir j’me demande qu’est-ce que j’serais sans toi.

J’te l’ai-tu déjà dit, merci de m’avoir mis au monde,

Yo, sérieux, té c’que j’ai d’plus précieux au monde.

J’m’excuse pour toutes les fois que j’t’ai fais verser des larmes,

J’veux t’dire que sans toi, yo, ma vie tourne au drame.

Sérieux j’t’adore, même si j’te l’dis pas souvent,

J’t’ai causé trop d’torts mais j’ai changé maintenant.

Yo, j’ai compris trop tard que j’perdais trop d’temps,

J’vais plus t’faire souffrir, ça j’en fais l’serment.

J’peux faire tout ce que tu veux, te voir heureuse cé mon vœu.

Dans c’texte j’passe aux aveux, une mère j’en ai pas deux.

Avec toi chu heureux, sans toi j’deviens peureux.

À toutes les soirs j’prie Dieu pour qu’on se rapproche tous les deux.

J’veux te dire que sans toi, dans ma vie tout va mal,

J’aime ça t’voir sourire, dans ma vie té vitale,

J’veux t’dire que j’t’adore pis qu’chu prêt à tout pour toi,

J’veux t’dire que chaque soir j’me demande qu’est-ce que j’serais sans toi.

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