Magazine Culture

VRAC Sucré Salé

Par Venise19 @VeniseLandry
VRAC Sucré SaléDeux jours que je passe à un poil d’écrire ce VRAC. La vie, c’est prenant n’est-ce pas ? Il y a la vie oui, mais pour être tout à fait honnête, il y a que plus je lis, moins j’écris. Personne n’a encore trouvé moyen de faire les deux en même temps !
Cri de ralliement
J’ai lu un cri de ralliement envers la littérature québécoise. Ne comptez pas sur moi pour le passer sous silence ... malgré le contexte dans lequel il a été écrit (je m’explique à la suite).
Ouvrez n’importe lequel de ces livres à n’importe quelle page : Dickner n’écrit pas comme Plomer. Laverdure et Pellerin, ça n’a rien à voir. Entre Allard et Fortier, impossible de se tromper. Tous ces jeunauteurs (sic) ont une plume distincte, une personnalité propre. Et ça se passe dans l’Arctique, dans les Caraïbes, à Rivière-du-Loup, Tokyo, Saint-Élie de Caxton, Saint-Pétersbourg, Bay City, Hong Kong, Laval, dans un dépanneur Couche-tard… Qui a dit que la jeune littérature était centrée sur elle-même et ne parlait que du Plateau-Mont-Royal ?
Mots de Stéphane Dompierre dont le dernier roman Morlante est en nomination pour le Grand Prix littéraire Archambault. Dans « Côté Blogue, chaque auteur en nomination écrit un billet. En parlant de Archambault ...
Mon dernier achat
J’ai commandé un jouet chez Archambault et un malentendu a fait que je n’ai pas été averti de son arrivée et ils ont eu la gentillesse de le recommander. Comme je l’ai grandement apprécié, je me suis dit, achetons Les révolutions de Marina (ils le tenaient) et quant à y être, Vu d’ici tout est petit, Nicolas Chalifour. J’ai demandé l’aide d’une commis*, j’étais pressée et parfois, le roman n’est pas bien rangé. Je lui ai dit que ce titre était finaliste du Prix des Libraires. J’ai dû le répéter trois fois, elle comprenait toujours Grand Prix Archambault. Je lui ai donc appris l’existence du Prix des libraires qu’elle ne connaissait pas du tout, non plus l’Association des libraires. Je lui ai recommandé de s’informer, que les libraires d’Archambault votaient dans le cadre de ce Prix.
Je n’en reviens pas encore qu'elle n'avait aucune idée de tout cela ! Marc me dit, elle est jeune, sois clémente (parce que patiente, je l’ai été !), elle vient peut-être d’arriver dans cette section. Peut-être oui, n’empêche que la responsabilité d’Archambault serait au minimum d’informer ces libraires. (Je l'ai appelé commis », pas libraire).
Une de nos auteures, fer de lance de Michel Lafon
Michel Lafon, pas Robert Lafond. J’ai été un moment à les confondre.
« Le plus gros succès d'édition de la maison Michel Lafon, c'est chez vous que je l'ai trouvé. C'est avec Anne Robillard, qui a vendu un million huit cent mille exemplaires. Je fais le tour de la France avec Mme Robillard et les admirateurs arrivent habillés en chevaliers. »
Impressionnant n’est-ce-pas ces mots cueillis de la bouche de M. Lafon ? Si vous voulez mieux connaître cet éditeur qui proclame ne vraiment pas aimé l'élitisme, le voici en entrevue avec Christiane Charette.
Mon chroniqueur préféré
Je sais que plusieurs le suivent. Je laisse traîner le lien ici, seulement pour ceux qui ne le suivraient pas, à mes yeux sa dernière chronique est de toute beauté ; un ton senti, plein de noblesse et de justesse. Je l’aime autant comme chroniqueur, ou même sinon plus comme chroniqueur que comme écrivain, et je nomme Nicolas Dickner, lui aussi finaliste du Grand Prix Archambault.
Directrice littéraire ou marraine aimante ?
Une histoire d’amour derrière l’histoire de Miss Pissenlit. Une belle histoire d’autant plus que vraie, entre une écrivaine - Andrée Poulin et sa directrice littéraire, Marie-Josée Lacharité de chez Québec Amérique.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Venise19 3552 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines