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Mon cinéma du mois avec un regard marketing

Publié le 29 janvier 2010 par Lilzeon


Citoyens !

J’ai démarré le mois avec Toy Boy. En gros, l’histoire d’un jeune jouvenceau beau comme une playmate. Le pitch

« Un gigolo de luxe maladroit, admirablement campé par l’acteur Ashton Kutcher qui se joue de son image de minet hollywoodien dans une fausse comédie romantique teintée d’érotisme. Car derrière l’apparente légèreté de cette chronique, le film de Mackenzie pose un regard perçant sur une ville désenchantée et peint la tragédie de la frivolité obstinée avec une acidité de ton jouissive. »

Bon on va relativiser la teneur « puissante » mais cachée du film. D’un point de vue marketing, 2 enseignements :

  • il semblerait que le Bel Ami des temps modernes aux Etats-Unis n’est plus aucune volonté de pouvoir. C’est ça la génération Y ? serait-ce la traduction d’une oisiveté maladive ?
  • la non séparation entre fiction et vie dite « réelle ». Après le journal intime des stars, voici donc le film extime : sublimation, distortion ? Au final quelle histoire raconte-t-on dans ce genre de films ?

J’avais fini l’année avec El Nino Pez. Une histoire d’amour et de désamour, une ambiance justement pas aussi lisse que Toy Boy.

« Centré sur l’amour fusionnel et impossible que se portent deux jeunes filles campées par les comédiennes Inès Efron et Pep Munne, El Niño Pez dégage une sensualité proprement incandescente, sans pourtant basculer dans le voyeurisme ni l’érotisme gratuit. A grand renfort de flash-back, Lucia Puenzo construit une oeuvre haletante, distillant le mystère à travers un récit où s’entremêlent présent et passé, et appuyant toujours un peu plus l’atmosphère onirique de son échappée amoureuse. »

Qu’en retenir :

  • les films qui accrochent ne peuvent seulement suivre un standard qu’on reproduit à l’infini. Après le 150ème toy-boy, on risque de devenir fou
  • il faut un certain investissement de la part du spectateur pour entrer dans une intrigue plus puissante

Enfin Choke. :

« Victor partage son temps entre un emploi peu épanouissant de figurant dans un village d’antan pour touristes, l’hôpital psychiatrique où sa mère est internée et les rencontres de soutien pour accrocs du sexe auxquelles il assiste pour faire des conquêtes faciles. À la mi-trentaine, il se fait un point d’honneur de ne cultiver aucune relation personnelle autre que celle qu’il entretient avec son meilleur ami Denny. Mais tout change lorsque sa mère, qui méprend constamment son fils pour son avocat, lui déclare qu’elle a menti sur son passé. Avec le concours inattendu d’une charmante femme médecin, Victor entreprend de mettre de l’ordre dans sa vie. »

Mon film du mois : rien n’est conventionnel, tout est un gigantesque bordel animé. On ne sait plus qui on est, ce qu’on fait. Pour ceux à qui ça parle : la même sensation que quand vous êtes saisonnier dans une station balnéaire et que tout va trop vite, trop loin; où ce qui est malsain ne l’est plus vraiment car mis sur le dos de la « période ».

  • une œuvre de divertissement doit aussi pouvoir se greffer sur votre vécu
  • j’ai pas d’argument marketing, et alors? c’est vendredi hein.

Vous allez être choqués, sans doute. Vous serez rigides un jour pour l’éternité, alors vous avez le temps !


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