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Les foulees des plaines 2010 – le teich

Publié le 31 janvier 2010 par Carmel

C’est la rentrée des courses. Le retour des folles farandoles et des chenilles humaines sur les routes girondines. Je suis poète… Enfin pour ce qui est des chenilles vous repasserez. Le Teich, dimanche 31 janvier 2010. Les foulées des plaines. Un-2,5°C. au thermomètre de ma puissante berline au départ. 2°C. maxi à l’arrivée . Pas vraiment le temps à mettre une chenille dehors. Surtout si elle est humaine. Enfin, il faisait quand même grand soleil. Beaucoup de monde au départ et à l’arrivée.

Le Teich. Comme l’indique le site de la mairie, une ville choisie par la nature, située au Sud du Bassin d’Arcachon. Fameuse pour son parc ornithologique.

Vous connaissez mon aversion pour la nature, j’avais donc les plus grandes craintes à mon arrivée sur zone. Et puis non. En fait, c’est une ville avec des pavillons bien rangés. Son Super U. Et ses 6 730 habitants bien amicaux ma fois.

Vous l’avez vite compris, tonalité très positive pour cet article.

J’avais même envisagé un moment enchaîner le 5 puis le 10 kilomètres, puisque, et c’est suffisamment rare pour le signaler, les horaires de course le permettaient. Et puis non. Il faisait vraiment trop froid pour mes 70 kgs tout sec.

J’arrive suffisamment tôt pour goûter aux joies d’une organisation bien huilée, quasiment pas d’attente pour le retrait des dossards avec en plus, un sourire. Un coût d’inscription modéré de 8€. Bon, c’est sûr, pour 8€ vous n’avez droit qu’à un noir sac à chaussures. Mais c’est plus utile qu’un tee-shirt XXXL logoté Super U. Dont acte. Petit loupé des bénévoles : personne ne me demande la photocopie de mon certificat médical, il servira pour la semaine prochaine…

La qualité de l’organisation et l’implication des autochtones se retrouvent tout au long du parcours, police municipale comprise. Et de monsieur le député-maire F.Deluga pour le starter. A cet instant précis et après une rapide recherche, je réalise que le député-maire est socialiste. Ma perception positive des foulées des plaines 2010 serait-elle  influencée par mon orientation politico-gaucho-verdo-altermondalialiste ? Diantre. Mystère. Pour éviter tout prosélytisme à quelques mois des régionales et aussi pour ménager le réseau Facebook de Mel, une photo de Mon Général inaugurant la mairie en 1961. En compensation.

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Je m’échauffe 20 minutes. J’avale une barre Ovolmatine pour remplacer les calories brulées par mon petit organisme pour se maintenir à température. Je me retrouve sur la ligne de départ, derrière les stars. Francis Ingles, Jérôme Plouviez et Kamel Sghyr. Je ne les reverrai plus après, comme d’hab.  

Monsieur le député-maire pointe son arme vers le ciel. Tire un canard, tout le monde démarre. Pas trouvé d’autre rime… Canard ou pas, je réalise rapidement que Jeanine et Robert vont se venger. Jeanine et Robert ? le surnom un peu familier mais tellement affectueux de mes quadriceps gauche et droit. Oui, se venger parce que cette semaine, malgré leur grand âge, je leur ai réservé 4 séances SM. Sans fouet ni cuir, mais avec  Compex. A force de vouloir en faire des bêtes de résistance en vue du marathon de Paris, le dimanche Jeanine et Robert n’ont qu’une envie : mater Michel Drucker sur son canapé rouge. Alors vous imaginez quand je leur ai dit qu’on allait se taper 10 bornes par moins 2°C. au Teich, ils ont mal réagi… je les ai donc ménagés, je me suis ménagé. Je reste prudent  sur le parcours, tout près des 4 mn au km. Pire. Au 5ème km, j’entraperçois même un final au-dessus des 40 mn synonyme de sarcasmes et d’humiliations répétés dès le lendemain au boulot.

Finalement au 7ème km, Jeanine et Robert cessent de faire leur mauvaise tête, çà va mieux, ils se décontractent. A la cool. 8ème km, Jeanine et Robert dansent sur du David Guetta, c’est la fête, je peux même accélérer.  Je remonte une sculpturale féminine à la foulée aérienne. Mel, pas sur la tête s’te plaît ! je passe encore 1 ou 2 concurrents avant de me retrouver dans l’herbe. Aucune allusion hallucinogène. L’arrivée se déroule sur un stade, sur l’herbe verte certes, mais rendue glissante par les gelées. Je coupe mon chrono, réflexe pavlovien et remarquable de l’homo cursor. 39′40, 171 pulsations de moyenne. Rien de bien folichon sous mon ciel teichois. D’où le dicton du jour : « Quand Jeanine et Robert souffrent en semaine, pas de miracle à la foulée des plaines« .

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J’arrête là, mon dicton est trop nul. Un bonus pour vous tout de même, une photo du stade d’arrivée en noir et blanc. C’est sûr. Sûr qu’il faut imaginer le tableau avec un grand soleil et de l’herbe bien verte pour goûter aux joies des foulées du Teich.

Prochain RDV à Cestas pour un 16 km la semaine prochaine.

PS : les résultats complets des foulées des plaines 2010 ici.

 Crédit photo : site de la mairie du Teich

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