Zimbra happé par Yahoo, Ibm lance Lotus gratuit....Ou comment les pannes d'idées génèrent la concentration

Personne aujourd'hui n'est passé à côté de ces deux annonces :

1. Yahoo "avale" Zimbra (http://www.vnunet.fr/fr/vnunet/news/2007/09/18/travail-collaboratif-yahoo-se))
2. Ibm veut rivaliser avec Office (http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/09/18/ibm-l-assaiut-d-office-lotus)

Bien sûr ces annonces ne sont que les conséquences d'une guerre que se sont déclarée les géants du logiciel et des services. Ceux ci cherchent sans contexte, à faire perdurer leur nom et bien sûr leur modèle économique !! Mais comme je le disais dans un de mes premiers "posts" (http://autour-de-mase.blogspot.com/2007/09/comment-attirer-lattention-sur-soi-o-la.html), les "gros" n'ont guère le choix aujourd'hui pour garder le devant de la scène. Comme leurs structures sont devenues tentaculaires, il ne leur reste plus que ces quelques options :

1. Racheter de jeunes pousses prometteuses
2. "Piquer" les idées" de jeunes créateurs ne trouvant aucun financement
3. Etre à l'ecoute du Buzz sur Internet, et mettre ses équipes internes au travail sur une idée qui ne vient pas forcement des équipes interne, quitte à mal les implémenter
4. Tisser des partenariats avec d'autres "gros" pour maintenir l'illusion et faire semblant d'avoir toujours été là !

C'est exactement le scénario qui aujourd'hui continue à défiler sous nos yeux !

Ce qui est extrêment grave pour les clients finaux qui continuent bien sûr à faire confiance à leur "grosse SSII" préférée, c'est que le choix aujourd'hui va vers plus de service (un modèle qui perdure), et moins d'innovation (qui permettrait de rendre les gens un peu plus autonomes).

Je ne cherche pas par ces mots à couper la branche sur laquelle nous sommes assis, mais je pense que nous sommes dans un pays stagnant où le seul débat aujourd'hui auquel nous assistons est "libre ou pas libre ??". Si l'on continue à laisser le débat à ce niveau, je ne suis pas sur que ce soit les clients finaux qui y gagneront, car les seules vraies avancées viennent de l'innovation et que celle ci n'est peut être pas là où on croit.