Smallville – Episode 8.06

L’ombre / Prey
Saison 8, Episode 6 sur 22
Diffusion vo : The CW – 23 octobre 2008
Diffusion vf : TF6 – 5 février 2010

Plusieurs victimes sont retrouvées déchiquetées et les soupçons de Clark se portent alors sur Davis Bloom.
Le manque de budget et d’attention est vraiment la grande marque de fabrique de la saison quand même. Ici, on peut multiplier les exemples. Bon déjà, ça se voit qu’il n’y a qu’une rue à Metropolis. Les décorateurs ont beau faire ce qu’ils peuvent, ça se voit (Buffy arrivait bien mieux à masquer qu’ils n’avaient qu’une seule « rue » pour tourner). Ensuite, quand on offre un joli plan de la ville, il faut éviter de le passer à l’envers, sinon ça se voit que toute la circulation est en marche arrière. On pourrait aussi éviter de réutiliser la même bijouterie deux épisodes de suite. Et enfin, c’est marrant les figurantes superbes. Pas besoin de les faire passer deux fois derrière Chloé. On va croire que Chloé est moche à force. On peut aussi rajouter l’excuse bidon à l’absence de Lois dans l’épisode, vu qu’ils n’ont pas les moyens de payer Erica Durance pour 22 épisodes.
A coté de cela, l’épisode joue à merveille sur la possibilité que Davis soit un psychopate contre son gré. Tous les éléments s’accumulent bien contre lui, surtout le fait qu’on sait qu’il n’est pas net à la base (souvenez vous de ces roupillons nu dans les ruelles glauques de la ville) Du coup, on plonge assez bien dans le trip et le twist de fin a dû en faire marcher plus d’un. Oui, le méchant, c’est Randy, le mec de la fondation Isis. Quoique non finalement. Second twist. L’épisode manie bien ces twists et les sort au bon moment. Bien joué. Par contre, pour un oeil avisé tel que le mien, il était évident que Davis n’était pas le tueur accusé pour la bonne et simple raison que Randy était joué par Tyler Johnston, etqu’il était crédité au post générique. (je le connais car il était le héros de la série la compagnie des glaces). Et seuls les personnages influents sur l’histoire sont crédités post générique dans Smallville. Les autres sont expédiés dans le générique de fin comme la belle brune du groupe de la fondation.
Cet épisode permet de vraiment démarrer l’intrigue de la saison tournant autour de Davis. Mais qui peut il bien être ? Les références à qui il est sont assez nombreuses pour qu’un connaisseur du comic le sache déjà. Pour les autres, le suspens dure encore.
Et je dois dire que si je n’étais pas super convaincu par le casting de Sam Witwer, il m’a bien fait changé d’avis, surtout avec cet épisode. Il manie parfaitement les changements d’expressions faciales, du mec paumé, au mec louche et sûr de lui (comme lors qu’il est face à Clark à l’hôpital). Et finalement, sachant qui il doit jouer, c’est plutôt un bon casting pour le coup. Il a la tête de l’emploi on va dire.
Le coté super héros de Clark aussi est bien développé dans cet épisode. Il passe son temps à sauver les innocents (c’était marrant avec le gamin et ses petits poings), restant toute la nuit à l’écoute de radio police, la radio de la police. D’ailleurs, on en profite pour rappeler ce que devient le martien. Il a pris un job de détective dans la police (ça tombe bien Martian Manhunter veut dire détective martien) et se fait appeler John Jones, comme dans le comic dites donc. Quelle coïncidence quand même. Serait-ce voulu ? (oui, j’arrête l’ironie.). j’aime bien aussi qu’il en profite pour évoquer la destinée de Clark, celle de redonner de l’espoir aux gens. Là encore, on retrouve une idée prévalente dans le comic. Superman est une icone pour la population, une source d’inspiration et d’espoir.
Bref, 8/10
Un épisode qui est important pour la mythologie de la saison et la série dans son ensemble. Il pose les bases des prémisces de Superman pour Clark de façon concrête et installe Davis Bloom comme le méchant de la saison, sans trop en dévoiler sur lui pour les quelques uns qui ignorent encore qu’il est D … Oups j’ai failli le dire.