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La page du jeudi 11 février 2010

Publié le 11 février 2010 par Bruno K.

Idiomathique du jour

Presque tous les nombres réels sont transcendants, mais c'est loin d'être le cas pour les hommes réels.


Vladimir Smirnov

La page du jeudi 11 février 2010
Le mathématicien russe (soviétique) Vladimir Ivanovitch Smirnov est mort le 11 février 1974.
Il a conçu le test de Kolmogorov-Smirnov, un test d'hypothèse utilisé pour déterminer si un échantillon suit bien une loi donnée connue par sa fonction de répartition continue, ou bien si deux échantillons suivent la même loi.
Mais il est surtout connu en France pour son Cours de Mathématiques Supérieures en 5 Tomes (Editions Mir Moscou); son approche des thèmes par des exemples pris dans le domaine de la Physique rend son cours concret et très clair sur des sujets souvent difficiles.

Richard Hamming

La page du jeudi 11 février 2010
Le mathématicien américain Richard Wesley Hamming est né le 11 février 1915.
Il a défini la distance de Hamming qui permet de quantifier la différence entre deux séquences de symboles.
On lui doit aussi le code de Hamming, code correcteur linéaire qui permet la détection et la correction automatique d'une erreur si elle ne porte que sur une lettre du message.
Pour illustrer l'idée de code correcteur on pourra lire la page "Les chapeaux de Hamming." dans laquelle est établi un lien entre le jeu des chapeaux et les codes correcteurs d'erreurs. Il s'agit d'un TIPE réalisé par des élèves du lycée Saint-Louis.
Citation :
Les machines devraient fonctionner. Les gens devraient penser.

Fontenelle et l'invention de l'histoire des sciences

La page du jeudi 11 février 2010
L'écrivain français Bernard Le Bouyer de Fontenelle est né le 11 février 1657.
Simone Mazauric, philosophe et historienne des sciences professeur à l'université de Nancy II, lui consacre son livre "Fontenelle et l'invention de l'histoire des sciences à l'aube des Lumières" (Fayard - septembre 2007 - 390 pages).
Présentation :
"Si Fontenelle (1657-1757) est surtout connu comme l'auteur d'un ouvrage de « vulgarisation scientifique », les Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), on sait généralement beaucoup moins qu'il a exercé durant plus de quarante ans la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, créée par Colbert en 1666. C'est dans le cadre de cette fonction qu'il a rédigé, avec un talent exceptionnel, les Eloges des académiciens décédés et les volumes de l'Histoire de l'Académie royale des sciences, qui constituent les textes fondateurs d'une nouvelle discipline, l'histoire des sciences, que philosophes et savants comme Voltaire, d'Alembert et Condorcet, Montucla et Bailly, pratiqueront à leur tour tout au long du XVIIIe siècle, et dont la pratique s'est depuis lors constamment poursuivie.
C'est cette « invention » de l'histoire des sciences que l'ouvrage de Simone Mazauric se propose de reconstituer."
Le livre peut être commandé sur amazon...
De Fontenelle, on peut lire sur Gallica "Éloges des académiciens; avec l'Histoire de l'Académie royale des sciences en MDCXCIX" (fiche), mais aussi des "Eléments de la géométrie de l'infini" (fiche).

René Descartes

La page du jeudi 11 février 2010
Le mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes est mort le 11 février 1650.
Considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne, il expose ses idées dans le Discours de la méthode. En mathématiques, cela le conduit à écrire La géométrie où il montre l'utilisation des coordonnées qu'on appellera, en son honneur, coordonnées cartésiennes.
On pourra lire La géométrie sur Gallica ou en commandant le livre sur amazon.
Citation :
Ainsi, voulant résoudre quelque problème, on doit d'abord le
considérer comme déjà fait, et donner des noms à toutes les lignes
qui semblent nécessaires pour le construire, aussi bien à celles
qui sont inconnues qu'aux autres. Puis, sans considérer aucune
différence entre ces lignes connues et inconnues, on doit parcourir
la difficulté selon l'ordre qui montre le plus naturellement de
tous en quelle sorte elles dépendent mutuellement les unes des
autres, jusques à ce qu'on ait trouvé moyen d'exprimer une même
quantité en deux façons, ce qui se nomme une équation ; car les
termes de l'une de ces deux façons sont égaux à ceux de l'autre.
Et on doit trouver autant de telles équations qu'on a supposé de
lignes qui étaient inconnues.



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