Quelques mois après avoir fait voter la loi « Hôpital Patients Santé Territoire », qui mettait déjà à mal l’hôpital public, le gouvernement s’apprête à accélérer la casse de notre service public hospitalier.
Alors que 20 000 emplois vont disparaître dans les hôpitaux publics, que des services et des centres hospitaliers de proximité vont fermer partout sur nos territoires, il est nécessaire de se mobiliser pour défendre ce service public essentiel.
Il faut le défendre parce qu’il assurer des soins de qualité pour tous, quelque soient les moyens de chacun, parce qu’il est le lieux où les chercheurs travaillent chaque jour pour trouver des remèdes aux grandes épidémies.
Il faut le défendre parce qu’il assure 80% des urgences, qu’il est en première ligne pour lutter contre le SIDA, qu’il est le lieu où l’on prend en charge les cas les plus graves, les plus complexes à chaque instant de notre vie.
Il faut le défendre car c’est un modèle que de nombreux pays nous envient.
Le gouvernement en faisant voter sa loi HPST a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier » pour ne plus parler que d’ « Etablissement de Santé », elle veut transformer l’hôpital public en entreprise, le transformer en une machine rentable qui diminuera le nombre de personnels : moins d’infirmières, d’aides soignantes, d’assistante sociales.
Pour le défendre je signe ici la pétition pour affirmer :
« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité. Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L’Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions »
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