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J'aimerais bien mais j'peux point !

Publié le 16 février 2010 par Nemo
J'aimerais bien mais j'peux point !J'aimerais bien bloguer chers lecteurs...j'allais dire amis lecteurs.
Et oui, que voulez-vous, passés près de deux ans d'aventures bloguesques, on s'acoquine avec son lectorat.
J'ai la faiblesse de croire que mes lecteurs sont beaux, supérieurement intelligent, particulièrement érudits, et distingués...forcément, ils me lisent ! :D
Trèves de plaisanterie, rassurez-vous je ne me mickaëlvendettaïse pas encore bien que je me sois déjà jeanclaudevandammisé un peu.
Ma prose se fait discrète ces temps-ci, vous dites-vous (ou ne vous dites-vous pas, j'ai tendance à être tolérant sur la question). Et pour cause, ma vie est particulièrement chargée.
Je viens tout juste de récupérer ma ligne Internet ainsi que le téléphone, gentiment installé par nos amis de chez VirginMedia, cablô-opérateur qui a un peu traîné la patte.
En outre, préparation du mariage qui s'approche à grands pas...que voulez-vous, je croyais benoîtement que les hommes étaient cordialement exclus de cette phase, monopole autoproclamé de ces dames. J'avais partiellement raison: exclu des décisions, mais pas de leur exécution !
Il n'empêche que le futur époux a nécessairement un droit de regard, aussi minime soit-il sur deux ou trois questions essentielles:
  1. Sa tenue
  2. Le menu
  3. La liste des invités
Et là, les choses se corsent (comme dirait le gars de Bonifacio).
Dans une famille portugaise comme la mienne, comptez 15 oncles et tantes auxquels il faut ajouter femmes et époux, auxquels viennent s'aditionner cousins germains accompagnés de leur propre conjoint et progéniture.
Or, certains oncles et tantes eurent la bonne idée de faire une douzaine d'enfants.
Au dernier comptage, 47 cousins germains répondaient à l'appel.
En face, dans la famille de madame, 3 oncles et tantes dont un ostracisé par la famille pour 3 cousins germains.
Bon, il n'est tout de même pas question d'inviter toute ma famille, mon porte-monnaie ne le permettrait pas. Mais quitte à en réduire la liste, il y aura nécessairement disproportion et surreprésentation de la famille du futur marié que je suis.
C'est un arbitrage douloureux que de décider qui inviter et qui ne pas inviter.
La tradition dans ma famille a toujours été d'inviter l'ensemble des membres et d'offrir un traitement complet sur deux à trois jours. (Mais où diable allaient-ils chercher l'argent?)
Je ne peux guère rivaliser. Les discussions vont donc bon train avec ma future épouse, discussions parfois tendues, le stress venant s'y ajouter...
Cette fois-ci, les faire-part sont bel et bien partis.
Deuxième élément fortement chronophage: je viens d'emménager.
Je n'ai toujours pas quitté officiellement la maison que je loue, le bail continuant à courir jusqu'au 2 avril. Du coup, je déménage les meubles par petites quantités. Au fur et à mesure....et ça ne finit jamais. Un meuble par ci, un canapé par là, quelques bibelots, etc...
Il y en a toujours un peu à faire tous les jours...
Dernier élément, probablement le plus exigeant: deux enfants âgés de moins de deux ans dont il faut s'occuper quotidiennement sachant que vous avez un travail et que vous, comme votre compagne avez besoin de repos.
Il faut encore que je trouve le temps de bloguer !
Or, lorsque je lis la presse quotidienne, l'actualité politique française me paraît des plus affligeantes ! Même Nicolas ou le Faucon s'en désespèrent...quant à la blogosphère démocrate, elle est bien morose en ce moment.
Qu'il est donc difficile de bloguer en ce moment...

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