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Une éducation

Par Ffred
Metropolitan FilmExport
L'histoire
1961, Angleterre. Jenny a seize ans. Élève brillante, elle se prépare à intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé qu'elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à vivre la folie des années 60, dans un pays qui passe de Lady Chatterley aux Beatles, Jenny va découvrir la vie, l'amour, Paris, et devoir choisir son existence.
Rosamund Pike et Dominic Cooper. Metropolitan FilmExport Carey Mulligan et Peter Sarsgaard. Metropolitan FilmExport Olivia Williams. Metropolitan FilmExport
Mon avis
Après la déception A single man, cette Education arrive comme une bouffée de fraîcheur. Ce déroulant à la même époque mais du côté de l'Angleterre cette fois, ce premier film de la réalisatrice britannique Lone Scherfig est un petit moment de bonheur. D'une simple reconstitution historique à la condition des femmes des années 60, on assiste au passage à l'âge adulte et à cette éducation de la vie d'une adolescente étouffée par les conventions familiales et la société de l'époque. D'entrée on est séduit par l'ambiance et les personnages tous attachants, que ce soient dans leur légèreté ou leur gravité. Le scénario mêle avec habileté la comédie et le drame sans jamais trop appuyer sur la corde de l'un ou de l'autre. Le rythme est soutenu de bout en bout et la mise en scène convaincante. La direction d'acteurs est sans doute la partie la plus réussie. Carey Mulligan est une vraie révélation, elle porte tout le film sur ses épaules (nomination aux Golden Globes et aux Oscars). Elle évolue tout au long du film avec une aisance et un talent certain, gages d'une belle carrière en devenir, une grande actrice est sans doute née ici. Le reste du casting est tout aussi formidable. Peter Sarsgaard est aussi très convaincant dans le rôle du mentor. Tout comme Dominic Cooper et Rosamund Pike, qui joue très bien les idiotes (les amis), Alfred Molina, formidable, et Cara Seymour (les parents) ou Olivia Williams et Emma Thompson (le corps enseignant). Seul petit bémol, une fin traitée un peu rapidement voir bâclée où Jenny accepte bien vite ce qu'il lui arrive. Scherfig excelle là où Tom Ford a échoué : allier un certain esthétisme à l'émotion. Un film subtil et attachant, au charme un brin suranné, mais fait avec tact sur un sujet délicat qui aurait pu déraper rapidement. Une actrice et une réalisatrice révélées. Un beau film qui fait du bien. A voir...
Alfred Molina, Cara Seymour, Carey Mulligan et Peter Sarsgaard. Metropolitan FilmExport

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