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Les Invincibles – Pilote

Publié le 02 mars 2010 par Mg

Remake d’une série québécoise, Les Invincibles est le nouveau fer de lance d’Arte pour son arrivée sur le marché des séries Tv. Il est vrai, Arte n’est pas novice mais sélectionne : Vénus et Apollon par exemple. Pourtant elle semble miser beaucoup sur l’adaptation des Invincibles, à l’heure où la fiction française se révolutionne (sur Canal+ pour les longs formats, et quelques exemples ailleurs pour les formats courts). Arte veut t-elle sa part du gateau?

Les Invincibles, c’est quatre potes. Des vrais, des durs, des amis. Tellement solidaires qu’ils décident de conclure un Pacte pour retrouver leur liberté, et profiter autant qu’il se peut de leurs jeunes années. Avec la vingtaine bien tassée, voir la trentaine à peine écornée, ils peuvent encore prétendre choisir leur vie. Et ce premier épisode les met face à un obstacle majeure : leurs copines. Oui, ils sont tous en couples, tous plus ou moins dans une vie à deux. La rupture automatique (21h pile) se soldera sur des résultats en demi teinte (l’un est largué au lieu de le faire, l’autre largue en plein crise cardiaque de la mamie, le troisième ne fait rien, et le quatrième sera donc un salaud intégral mais un ami fidèle), mais on sent déjà les premières brèches d’un pari aussi stupide. Mais ça n’est que le début…

Et c’est bien ça qui touche en regardant les Invincibles, une certaine idiotie tendre qui nous rappelle une proche réalité. On pourrait être cette bande de potes, bravant les règles imposées pour un brin de liberté, et se retrouvant fort démuni par la suite. Non dénuée de talents, la série met surtout en avant les quatre imbéciles, Jonathan Cohen en tête (avec aussi Jean-Michel Portal, Benjamin Bellecour, Cédric Ben Abdallah), entourés de quelques guests sympathiques (Clémentine Célarié, Lou Doillon, François Rollin…), qui forment un ensemble fort cohérent. Sans déborder sur quelques faits révélateurs, la série comporte une bonne dose de sympathie à destination du public. Pour couronner le tout, c’est la Chanson du Dimanche qui en fait le générique. Malheureusement diffusée sporadiquement, et en deuxième partie de soirée, elle risque de ne pas trouver une audience nombreuse, mais pourrait se rattraper sur le marché de la vidéo et le bouche à oreille. Voilà l’explication de l’acharnement d’Arte à en faire la promotion. Pour une fois c’est largement justifié. Reste à voir maintenant si la saison complète pourra tenir la route : sa consœur québécoise a apparemment tenu 3 saisons avec brio.

Et en plus le premier épisode est gratuit, en ligne et accessible à tous! C’est par ICI.


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