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Burn Notice – Saison 3

Publié le 09 mars 2010 par Mg

My name is Michael Westen. I used to be a spy. Until… « We got a burn notice on you. You’re blacklisted ». When you’re burned, you’ve got nothing: no cash, no credit, no job history. You’re stuck in whatever city they decide to dump you in. You do whatever work comes your way. You rely on anyone who’s still talking to you. A trigger-happy ex-girlfriend… An old friend who used to inform on you to the FBI… Family too… if you’re desperate. Bottom line? Until you figure out who burned you… you’re not going anywhere.

Voilà l’introduction figurant au générique de (presque) tous les épisodes de Burn Notice. Et pourtant après trois saisons, rien n’est réjouissant que de retrouver les aventures du trio à Miami, entre missions à la semaine tout à fait justifiée, et le fil rouge de la série : pourquoi et qui a mis au ban de la société d’espionnage Michael Westen, pourtant loin d’être idiot dans le genre. Les saisons précédentes ont vus Michael, Fiona et Sam ont arrêtés pas mal de petites frappes du quartier (façon de parler), et ont remontés les fils de la conspiration. Quoiqu’on s’en fiche pas mal, l’intérêt de la série étant de ne pas en avoir en soi : peu importe le sujet, la série est toujours aussi bien écrite pour ne pas ennuyer le spectateur.

Et nous revoilà au départ. Michael est l’enjeu de plusieurs groupes ou agences ayant un besoin urgent d’espions, malheureusement recrutement est à chaque fois très difficile. Malgré son CV parfait, Michael doit faire ses preuves (surtout pour infiltrer ledit groupe et pouvoir arrêter le « bad guy » du moment). On retrouve donc un certain Tom Strickler, agent pas très net se proposant d’effacer la burn notice de Michael en échange de ses services, ou tout aussi bien Gilroy (Chris Vance), un manipulateur de première. Deux figures parmi tant d’autres (notamment la charmante Moon Bloodgood, ou un Carlos Bernard échappé de 24) qui font de la série une désormais habituée des guests stars, une tradition américaine. Et Michael a bien besoin d’aides pour démêler les fils de ses relations suivis parmi les ex-espions de tous bords. Les scénaristes prennent soin de creuser les historiques de chacun, que ce soit les partenaires en affaires de Michael (la grande nouveauté de la saison étant que ceux l’ayant « brûlés » en premier lieu ne le protège plus), ou ceux de Fiona. Les Irlandais sont d’ailleurs bien plus dangereux que les amis de Sam qui ont besoin d’aides…

Et les surprises sont au rang des derniers épisodes, alors que Michael essaie de stopper Gilroy de réalisaer son diabolique plan (on est comme le héros dans le brouillard concernant ce fameux plan). La surprise finale étant que Gilroy n’était qu’un maillon de la chaine, et son rôle ne sera finalement que temporaire. L’occasion pour ce final de retrouver Management, l’une des têtes du groupe qui a « brûlé » Michael pour tenter de le recruter à leur frais (sans succès), et aussi de découvrir Garret Dillahunt (Terminator, Deadwood.. l’un des guests les plus courus des séries actuelles) dans le rôle du bad guy Simon. Et pas n’importe lequel puisque c’est sur la réputation de Simon que Michael s’est fait brûler. Voilà donc Simon, psychopathe en puissance, de nouveau libre et cherchant à se venger de Management, quitte à embarquer Michael dans le lot… L’épisode réserve son lot de surprises, et nous laisse avec l’idée que les choses vont désormais avancer beaucoup plus pour notre trio d’agents préférés. La suite s’annonce mouvementée, et Burn Notice confirme pleinement son statut de leader en terme d’action et de rythme, toute chaîne confondue. Une belle surprise sous le soleil de Miami.


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