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J-93 : Episode II : De Guadalaraja au Liban : France-Brésil 86

Publié le 10 mars 2010 par Foothese

J-93 : Episode II : De Guadalaraja au Liban : France-Brésil 86

Comme chaque semaine retrouvez notre spécial coupe du monde. Aujourd’hui nous sommes à 93 jours de la coupe du monde. En attendant Foothese vous propose de revenir chaque semaine sur les plus grands matchs de notre compétition favorite. Episode II : De Guadalajara au Liban : France-Brésil 86.

Quart de finale de coupe du monde 86, 21 juin.

La France est au top, on vient de battre les champions du monde italiens 2-0, nous sommes champions d’Europe en titre mais on a peur. On a pas été génial au 1er tour, on a planté qu’un but au Canada (Papin a raté 32 occasions aussi) et on a galéré pour faire le nul contre l’URSS. Surtout Platini est blessé mais il joue. En face c’est la machine brésilienne : aucun but encaissé, un régal de jeu collectif , Careca, et Zico en joker…injouable.

Le match commence bien mais Michel Drucker (oui, oui les plus jeunes, Drucker aux commentaires et en plus il est bon) nous arrête. On file au Liban, des otages français, deux journalistes d’Antenne 2,  sont libérés. Tant mieux mais putain Michel reprend l’antenne, il y a le match. Et le début de match est difficile.

Les armoires brésiliennes Josimar et Julio César nous font mal et devant Careca bouge en permanence. A la 17′, après 20 passes et une feinte de Muller,  Careca marque. On est mal.

La France réagit mais est clairement moins forte. Notre milieu a du mal à tenir le ballon et Platini c’est Fantomas. Mais il marque miraculeusement à la 41′ : centre d’Amoros, Stopyra fonce dans le gardien brésilien, l’arbitre ne dit rien, Platoche pousse la balle. Bon anniversaire Michel. 1-1, on a de la chance.

Luis, mon petit bonhomme

Il fait 45°, le match de vient fou, les deux équipes offrent un spectacle grandiose. On file vers la prolongation mais  Zico lance Branco dans la surface, faute de Bats. Pénalty. Zico c’est la superstar mais Bats c’est notre chevelu à nous, il arrête le ballon. Prolongation.

La France est mieux, le Brésil doute, Bats sort une parade de ouf sur une tête de Silas. Bruno Bellone file au but, efface le gardien mais il lui tient le maillot, Bellone est bloqué, il ne peut pas marquer. L’arbitre va siffler. Non, le roumain Igna dit de jouer. Enfoiré de roumain.

Séance de pénalty. Ca commence bien, le docteur Socrates rate sa piquure. On a de la chance, Bellone tape le poteau mais ca rentre après avoir touché le dos du gardien. Platini embrasse le ballon, s’élance et balance au-dessus. Putain, tout est à refaire. Mais Julio César manque. Si Luis marque on y est. Et oui, et oui mon petit bonhomme, il y est.

Sans doute l’un des plus beaux matchs de la coupe du monde. Tellement bon que c’est le match que tu regardais quand tu n’avais pas cours le mercredi matin. Un match où tout le monde joue en marchant mais on s’en fout.

La semaine prochaine : Episode III : Au bonheur des bébés : Brésil-Hollande 94

George Lucas


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