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Robert Capa

Publié le 15 mars 2010 par Scratch
Robert Capa
Robert Capa
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Robert Capa
Robert CapaRobert CapaEn novembre 1932, Capa est envoyé à Copenhague où Léon Trotski sort du silence. C'est le premier reportage publié par Capa en pleine page du magazine allemand Der Weltspiegel




Il écrit un livre, Death in the Making ( " La Mort à l'oeuvre" ), et y écrit : " Nous avons fini par trouver le front près de Santa Eulalia, un village comme il y en a tant en Espagne. L'ennemi est de l'autre côté d'un ravin, invisible. Les défenseurs du village, soldats, paysans, jeunes cadres, quelques femmes, sont couchés dans les champs de blé, à découvert ; l'art des tranchées est inconnu dans ce pays dépourvu de tradition militaire [...] Des balles sont venues chanter à nos oreilles mais l'ennemi reste caché. La ligne des républicains progresse vers une position plus favorable "
5 septembre 1936 : Capa et Gerda Taro se trouvent dans le village de Cerro Muriano. Capa assiste à la mort du milicien républicain Federico Borrell Garcia. Il fait une photo, " L'Homme et la Guerre", reconnue partout comme l'une de ses plus grandes images de guerres de tous les temps.
Il écrit dans Death in the Making : " la parole n'est plus reine dans l'université de Madrid : le plomb des fusils = des mitrailleuses, de l'artillerie de campagne en sont les nouveaux maîtres. Des soldats, parsemant de douilles les lieux mêmes où les étudiants s'abritaient du rude soleil de Castille, ont pris place dans les fauteuils où des professeurs dispensaient la sagesse des anciens. Sur une table de la bibliothèque, un
canon antichar attend son heure [...] Dans un laboratoire de
chimie, à l'abri du feu des rebelles, on dort et on mange "
Bilbao encerclée par les franquistes : " Les sirènes hurlent leurs messages dans tout Bilbao : un coup long quand des bombardiers sont en vue ; trois coups brefs quand ils sont à
l'aplomb de la ville. Certains matins, on compte entre quinze et vingt alertes. On nepeut pas toujours courir jusqu'à la cave, qui ne protège d'ailleurs personne, ou sous le pont, qui ne vaut pas mieux, ou jusqu'au tunnel, pourtant le meilleur refuge, et recommencer dans la matinée quinze à vingt fois avec les gosses. Alors on s'assied avec son tricot sur des sacs de sable, devant un lieu sûr, sous les arcades d'une banque, un chapeau en papier sur la tête pour se protéger du soleil. Quand trois coups retentissent, hystériques, les rues se vident. La police fait rentrer les traînards sous terre à coups de fusil " .
Fin février 1938, Capa arrive à Hankou, en Chine, et y fait une de ses plus gaies photos.
Début novembre de la même année, Capa se trouve à Mora de Ebro sur l'Ebre, avec Ernest Hemingway. Des troupes républicaine lancent une offensive et lorsque la nouvelle arrive à Barcelone, Capa se précipite sur le front. Le magazine britannique Picture Post consacrera 11 pages aux images prises ce jour là et le qualifie de " plus grand photographe de guerre au monde"
Décembre 1940, Capa se rend à Calumet City de l'autre côté de la frontière avec l'Indiana, Etat où la vente d'alcool est interdite. Il fait des photos d'un enfant assis au bar, un verre à la main et fait scandale.
Avant le débarquement du 6 juin 1944, Omaha Beach, Normandie, la première vague de troupes américaines débarque et Capa se rend sur place pour y prendre l'une de ses photographies les plus connues (image 7)

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